
La conférence des donateurs réunit une cinquantaine de pays sauf Israël (photo Département d'Etat Etats-Unis d'Amérique)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
AUTORITÉ PALESTINIENNE. La Conférence internationale du Caire pour la Palestine réunie dimanche 12 octobre 2014 au Caire a promis 5,4 mrds$ (4,3 mrds€) pour aider à la reconstruction de la bande de Gaza. Une reconstruction qui pourraient coûter, selon l'autorité palestiniennes, 4 mrds$ (3 mrds€) sur trois ans.
Avec l'opération "Bordure protectrice" engagée par Israël, la bande de Gaza a subi pendant cinquante jours des bombardements qui ont détruit 18 000 bâtiments et provoqué le décès de 2 100 Gazaouis. 100 000 Palestiniens se trouveraient sans abris. Le conflit a également causé la mort de 73 Israéliens.
Sur les cinquante pays présents au Caire (Israël n'a pas été convoqué !), le Qatar serait le plus généreux des donateurs avec un chèque de 1 mrd$ (789 M€) Suivent l'Union européenne avec 450 M€ (La France s'engage sur 40 M€, l'Allemagne sur 50 M€ et le Royaume-Uni sur 32 M$ soit 25M€) et les États-Unis pouvant d'ores et déjà débloquer 212 M$ (167 M€) sur une aide totale prévue de 400 M$ (315 M€). Les Émirats arabes unis et le Koweït participeront à hauteur chacun de 200 M$ (157 M€).
Avigdor Lieberman, ministre israélien des Affaires Étrangères, précisait dimanche 12 octobre 2014, que "la reconstruction elle-même ne se fera pas sans nous...Israël est un acteur indispensable de la reconstruction de la Bande de Gaza." Il est vrai que le blocus sur la Bande de Gaza exercé par le gouvernement israélien depuis 2006 obligera à un accord avec Israël pour, notamment, toute livraison de matériaux de construction.
Reste que l'attribution de ces 5,4 mrds$ reste pour la plupart des pays soumise à de vraies négociations de paix. "Ces choix dépassent un simple cessez-le-feu parce que même le cessez-le-feu le plus durable ne peut remplacer la paix, même le cessez-le-feu le plus durable ne peut remplacer la sécurité pour Israël et un État et leur dignité pour les Palestiniens" insiste notamment John Kerry, secrétaire d’État américain.
Avec l'opération "Bordure protectrice" engagée par Israël, la bande de Gaza a subi pendant cinquante jours des bombardements qui ont détruit 18 000 bâtiments et provoqué le décès de 2 100 Gazaouis. 100 000 Palestiniens se trouveraient sans abris. Le conflit a également causé la mort de 73 Israéliens.
Sur les cinquante pays présents au Caire (Israël n'a pas été convoqué !), le Qatar serait le plus généreux des donateurs avec un chèque de 1 mrd$ (789 M€) Suivent l'Union européenne avec 450 M€ (La France s'engage sur 40 M€, l'Allemagne sur 50 M€ et le Royaume-Uni sur 32 M$ soit 25M€) et les États-Unis pouvant d'ores et déjà débloquer 212 M$ (167 M€) sur une aide totale prévue de 400 M$ (315 M€). Les Émirats arabes unis et le Koweït participeront à hauteur chacun de 200 M$ (157 M€).
Avigdor Lieberman, ministre israélien des Affaires Étrangères, précisait dimanche 12 octobre 2014, que "la reconstruction elle-même ne se fera pas sans nous...Israël est un acteur indispensable de la reconstruction de la Bande de Gaza." Il est vrai que le blocus sur la Bande de Gaza exercé par le gouvernement israélien depuis 2006 obligera à un accord avec Israël pour, notamment, toute livraison de matériaux de construction.
Reste que l'attribution de ces 5,4 mrds$ reste pour la plupart des pays soumise à de vraies négociations de paix. "Ces choix dépassent un simple cessez-le-feu parce que même le cessez-le-feu le plus durable ne peut remplacer la paix, même le cessez-le-feu le plus durable ne peut remplacer la sécurité pour Israël et un État et leur dignité pour les Palestiniens" insiste notamment John Kerry, secrétaire d’État américain.