
La Grèce reste dans l'oeil du cyclone. Photo DR.
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EUROPE. Alors que le Parlement grec adoptait, jeudi 20 octobre 2011, une impopulaire loi d'austérité, les désaccords persistent dans l'Union européenne (UE ) sur les règles à mettre en place pour sauver l'Euro.
Le coeur des divergences concerne le renforcement de la force de frappe du Fonds de soutien européen (FESF).
Berlin réfute les propositions françaises de transformer le FESF pour lui donner accès aux liquidités de la Banque centrale européenne (BCE) ou lui permettre de chaperonner les émissions de dettes des pays en crise. Selon l'Allemagne ces propositions iraient à l'encontre des traités européens.
La discorde porte également sur le programme d'aide à la Grèce. Après de difficiles négociations, les ministres des finances de la zone euro ont finalement donné leur feu vert à une nouvelle tranche de prêts de 8 mrds€ indispensable pour éviter une faillite de la Grèce. L'Allemagne souhaitait revoir une partie de l'accord et à finalement obtenu que les créanciers privés de la Grèce acceptent des pertes plus importantes, de 50 à 60% au lieu des 21% convenus en juillet 2011. La France, la Commission européenne et la BCE s'opposent à une plus forte décote, craignant l'affaiblissement des banques européennes.
Ces 8 mrds€ constituent la 6eme tranche du plan d'aide de 110 mrds€ décidé en 2010. Une septième tranche doit être financé par le Fonds monétaire international, probablement en novembre. La dette publique de plus de 350 milliards d'euros représente 162% du produit intérieur brut de la Grèce.
Le coeur des divergences concerne le renforcement de la force de frappe du Fonds de soutien européen (FESF).
Berlin réfute les propositions françaises de transformer le FESF pour lui donner accès aux liquidités de la Banque centrale européenne (BCE) ou lui permettre de chaperonner les émissions de dettes des pays en crise. Selon l'Allemagne ces propositions iraient à l'encontre des traités européens.
La discorde porte également sur le programme d'aide à la Grèce. Après de difficiles négociations, les ministres des finances de la zone euro ont finalement donné leur feu vert à une nouvelle tranche de prêts de 8 mrds€ indispensable pour éviter une faillite de la Grèce. L'Allemagne souhaitait revoir une partie de l'accord et à finalement obtenu que les créanciers privés de la Grèce acceptent des pertes plus importantes, de 50 à 60% au lieu des 21% convenus en juillet 2011. La France, la Commission européenne et la BCE s'opposent à une plus forte décote, craignant l'affaiblissement des banques européennes.
Ces 8 mrds€ constituent la 6eme tranche du plan d'aide de 110 mrds€ décidé en 2010. Une septième tranche doit être financé par le Fonds monétaire international, probablement en novembre. La dette publique de plus de 350 milliards d'euros représente 162% du produit intérieur brut de la Grèce.