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EUROPE. Touchés par la crise, les directeurs financiers modifient leurs comportements pour pallier les risques d’un “monde" imprévisible, selon la cinquième édition du Baromètre Phi. Cette enquête, réalisée en partenariat par le CSC, le Groupe Cegid, la DFCG et TNS Sofres, dévoile les tendances et les perspectives des directions financières dans sept pays européens (la France, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Belgique).
En 2012, les directeurs financiers européens s’adaptent au contexte économique incertain. Dans ce but, ils cherchent à définir une vision stratégique (pour 60% d’entre eux) et à concilier croissance et prise de risques acceptables (pour 49%).
Leur but premier est d’adopter une gestion financière saine : si leur mission les conduisait hier à générer une rentabilité maximum, il s’agit maintenant d’assurer la continuité de l’activité. Pour préserver l’équilibre du bilan, les directeurs financiers cherchent donc à optimiser le flux de trésorerie (pour 72% d’entre eux) et à réduire le risque de liquidité (pour 71%). De plus, 70% visent une amélioration des processus budgétaires, ce qui confirme une volonté de stabiliser leurs prévisions.
Stabilité
Dans cette optique également, ils voient à long terme et recherchent la stabilité d’investisseurs qui les accompagnent dans le temps, garantissant ainsi leur croissance. 69% des directeurs financiers considèrent d'ailleurs qu’il est essentiel de s’orienter davantage vers l’anticipation.
Enfin, ces dirigeants recherchent une valeur ajoutée dans l’information au sein de l’entreprise. D’une part, ils estiment que travailler de façon plus étroite avec les opérationnels leur permet d’être en phase avec le développement et les opportunités de croissance (pour 79% d’entre eux). D’autre part, ils recherchent davantage d’expertises (pour 46%), notamment dans la gestion du risque, l’ingénierie financière, le contrôle de gestion et l’audit.