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MEDITERRANEE. Alors que la Banque Mondiale prédisait un effondrement des transferts financiers des diasporas vers leurs pays d'origine, la réalité apparaît radicalement différente en Méditerranée. Contrairement à leurs homologues installées dans les pays du Golfe, en Russie ou en Amérique du Nord, les diasporas qui ont opté pour l'Europe bénéficient des mesures économiques anti-Covid. Avec comme conséquence une chute des transferts de devises partout dans le monde, sauf en Méditerranée.
Ainsi, les expatriés libanais ont envoyés en 2020 plus de 6,3 milliards de dollars à leurs familles, selon l'Union des banques arabes (UBA). Une manne qui représente plus du tiers du PIB libanais en se basant sur le taux de change livres/dollars pratiqué dans la rue.
À l'autre bout de la Méditerranée, le Maroc enregistre en 2021 (de janvier à juillet) une hausse des envois de fonds de sa diaspora de 45% par rapport à la même période en 2020, soit une afflux de devises de plus de 54 milliards d'euros.
L’Égypte n'arrive pas à soutenir le rythme du Maroc, mais affiche tout de même une progression de + 13%, tout comme la Tunisie (1,789 milliard d’euros).