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Bruno Le Maire veut redéfinir la place de l’État dans l'économie française (photo : Minefi)
FRANCE. Aéroports de Paris (ADP), Française des jeux (FDJ) et Engie (ex-Gaz de France). Le gouvernement français voudrait bien céder une partie des actions qu'il détient dans ces trois entreprises et va soumettre son projet dans le cadre de la loi PACTE, mercredi 3 octobre 2018, aux députés. La loi prévoit en effet que l'État doit disposer d'un certain nombre de parts de ces géants nationaux, il faut donc la changer pour donner le feu vert à des cessions.
L'État français possède 24,1% d'Engie, 50,63% d'Aéroports de Paris et 72% de la Française des jeux pour un montant total évalué à 15 mrds€. La législation actuelle l'oblige à être présent à hauteur du tiers du capital d'Engie, de la majorité d'ADP et fige la détention publique de la FDJ.
"La priorité de l'État n'est pas de toucher des dividendes, mais d'investir dans l'avenir", souligne Bruno Le Maire. Le fruit de ces cessions viendra notamment gonfler un fonds de 10 mrds€ dédié à l'innovation de rupture, et lancé en début d'année 2018 par le gouvernement. Mais aussi utilisé pour couvrir une partie de la dette. "La place de l'État dans l'économie française doit être profondément redéfinie (...) Tout n'est pas vendable", précise cependant le ministre français de l'Économie.
L'État français possède 24,1% d'Engie, 50,63% d'Aéroports de Paris et 72% de la Française des jeux pour un montant total évalué à 15 mrds€. La législation actuelle l'oblige à être présent à hauteur du tiers du capital d'Engie, de la majorité d'ADP et fige la détention publique de la FDJ.
"La priorité de l'État n'est pas de toucher des dividendes, mais d'investir dans l'avenir", souligne Bruno Le Maire. Le fruit de ces cessions viendra notamment gonfler un fonds de 10 mrds€ dédié à l'innovation de rupture, et lancé en début d'année 2018 par le gouvernement. Mais aussi utilisé pour couvrir une partie de la dette. "La place de l'État dans l'économie française doit être profondément redéfinie (...) Tout n'est pas vendable", précise cependant le ministre français de l'Économie.
Pour le Parti socialiste, "il n'existe pas de justification économique à ce projet qui entraîne la perte de contrôle par l'État sur des sociétés stratégiques." Selon Daniel Fasquelle (LR), "il y a 3 000 aéroports aux USA, tous publics. Il n'est pas raisonnable de vouloir se défaire ainsi de ses actifs (...) Il s'agit d'une stratégie à court terme." Même avis pour Ian Boucard du même parti, pour qui l'opération "privera l'État de recettes récurrentes et en augmentation."