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MEDITERRANEE / EUROPE. Réuni en session plénière à Strasbourg, le Parlement européen a bien accueilli, jeudi 10 septembre 2015, les nouvelles propositions de la Commission européenne en faveur des migrants et des réfugiés méditerranéens qui affluent en Europe. La veille, les députés adoptaient la proposition d'urgence pour relocaliser 40 000 demandeurs d'asiles et se sont saisis de la relocalisation de 120 000 autres.
Ils vont désormais s'attacher à traduire en textes législatifs toutes ces propositions destinées à modifier les règles de Dublin qui déterminent quel Etat membre est responsable du traitement des demandes d'asile. Et veulent une "clé de répartition équitable et obligatoire".
Dans une résolution adoptée, jeudi 10 septembre 2015, par 432 voix pour, 142 voix contre et 57 abstentions, le Parlement européen émet le souhait d'une mise en place par les États membres des "voies juridiques sûres et légales pour les réfugiés" ceci comprenant des couloirs et des visas humanitaires. Le Parlement européen réaffirme "son engagement à ouvrir les frontières au sein de l'espace Schengen" mais souligne également la nécessité de veiller à une gestion efficace des frontières externes.
Le sommet de la Valette (Malte) les 11 et 12 novembre 2015, abordera principalement les causes profondes des migrations et devrait évoquer des sanctions pénales rigoureuses contre la traite des êtres humains et les filières de passeurs.
Par ailleurs, les députés missionnent la Commission européenne et Federica Mogherini, haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, pour convoquer à une conférence internationale sur la crise des réfugiés. Elle devrait se tenir en France, à Paris, comme annoncée par François Hollande lundi 7 septembre 2015, avec la participation de l'Union européenne, de ses États membres, des agences de l'ONU, des Etats-Unis, des ONG internationales et des Etats arabes.
Ils vont désormais s'attacher à traduire en textes législatifs toutes ces propositions destinées à modifier les règles de Dublin qui déterminent quel Etat membre est responsable du traitement des demandes d'asile. Et veulent une "clé de répartition équitable et obligatoire".
Dans une résolution adoptée, jeudi 10 septembre 2015, par 432 voix pour, 142 voix contre et 57 abstentions, le Parlement européen émet le souhait d'une mise en place par les États membres des "voies juridiques sûres et légales pour les réfugiés" ceci comprenant des couloirs et des visas humanitaires. Le Parlement européen réaffirme "son engagement à ouvrir les frontières au sein de l'espace Schengen" mais souligne également la nécessité de veiller à une gestion efficace des frontières externes.
Le sommet de la Valette (Malte) les 11 et 12 novembre 2015, abordera principalement les causes profondes des migrations et devrait évoquer des sanctions pénales rigoureuses contre la traite des êtres humains et les filières de passeurs.
Par ailleurs, les députés missionnent la Commission européenne et Federica Mogherini, haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, pour convoquer à une conférence internationale sur la crise des réfugiés. Elle devrait se tenir en France, à Paris, comme annoncée par François Hollande lundi 7 septembre 2015, avec la participation de l'Union européenne, de ses États membres, des agences de l'ONU, des Etats-Unis, des ONG internationales et des Etats arabes.