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ALGÉRIE. Le projet de loi de Finances 2016 (PLF) présenté par le gouvernement algérien a été adopté lundi 30 novembre 2015 par la majorité de l’Assemblée populaire nationale (APN) au cours d’une séance houleuse.
Les députés de l’opposition ont boycotté le vote après avoir envahi la tribune de l’APN, brandi des pancartes et manifesté longuement à l’intérieur puis à l’extérieur du Parlement pour protester contre le contenu du texte soumis et la façon dont il a été « imposé ».
Nombre de députés du parti majoritaire du Front de libération nationale (FLN), ainsi que des députés indépendants, avaient ouvertement critiqué le projet de LF 2016 au cours des débats en plénière qui ont duré plusieurs jours.
La peur que la fronde gagne une majorité d’élus a amené le Secrétaire général du FLN à tenir une réunion du groupe parlementaire pour les rappeler à l’ordre et leur intimer l’ordre de voter aux côtés de leurs alliés du Rassemblement national démocratique (RND).
Les représentants du Parti des travailleurs (PT), du Front des forces socialistes (FFS), de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV) et du Front pour la justice et le développement (FJD) reprochent au gouvernement d’avoir violé le règlement intérieur de la chambre basse du Parlement en réintroduisant en plénière et de façon orale l’article 66 pourtant abrogé par la Commission des finances.
Même s’il a été amendé en permettant aux entreprises publiques de conserver au moins 34% des actions ou parts sociales, cet article relatif à l’ouverture du capital des entreprises publiques à l’actionnariat national résident est assimilé à un retour à la politique de privatisation du secteur public.
Budget en baisse
Les opposants à la LF 2016 accusent également le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, d’empiéter sur les droits du pouvoir législatif en s’autorisant, par le biais de l’article 71, à geler ou annuler des crédits votés par l’APN sans en demander l’autorisation aux députés.
Dénonçant son caractère «antinational», les députés d’opposition l’ont également accusé de fouler aux pieds le «caractère social» de l’Etat algérien en procédant à une série d’augmentations de la TVA des prix de l’électricité, du gaz et des carburants qui sanctionneront le niveau de vie des citoyens modestes et moyens.
Le PLF 2016 table sur des recettes de 43 mrds$ (40,5 mrds€), en baisse de 4,3% par rapport à 2015.
Il prévoit des dépenses globales de 79 milliards de dollars (74,5 mrds€), en baisse de 9% par rapport à 2015.
Ce projet de loi de finances, élaboré sur la base d'un prix de référence du baril du pétrole de 37 dollars, prévoit une croissance économique hors hydrocarbures de 4,6% et une inflation de 4%.
Dénonçant son caractère «antinational», les députés d’opposition l’ont également accusé de fouler aux pieds le «caractère social» de l’Etat algérien en procédant à une série d’augmentations de la TVA des prix de l’électricité, du gaz et des carburants qui sanctionneront le niveau de vie des citoyens modestes et moyens.
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