
Le défaut de paiement de la Grèce envers le FMI est avéré ; pourtant, le pays continue de négocier avec ses créanciers. (Photo : CC-j Romei)
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GRÈCE. Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué mardi 30 juin 2015 au soir qu'Athènes ne lui avait pas remboursé les 1,5 mrd € qu'elle lui devait. La Grèce se trouve donc désormais en défaut de paiement, faute d'avoir pu trouver un accord préalable avec ses créanciers. La situation demeure inédite : pour la première fois, un pays développé se place en défaut vis-à-vis du FMI, créé en 1944. Néanmoins, cela ne signifie pas la fin des négociations, ni la sortie immédiate de la Grèce de la zone euro.
Le FMI est en effet considéré comme un créancier spécial. De ce fait, les agences de notation ne jugeront pas forcément le pays en défaut de paiement sur l'ensemble de sa dette suite à cet événement. Malgré cela, Athènes doit affronter bientôt une autre échéance. Le 20 juillet 2015, le gouvernement grec devra rembourser à la Banque centrale européenne (BCE) 3,5 mrds €. Or, si un accord ou un remboursement n'ont pas lieu d'ici là, la BCE pourrait suspendre son aide d'urgence aux banques grecques, qui leur permet de ne pas s'effondrer. Cela obligerait la Grèce à plus ou moins court terme à sortir de l'euro. Elle ferait alors défaut sur l'ensemble de sa dette.
Le système bancaire grec bénéficie donc d’un sursis, au moins jusqu’au référendum de dimanche 5 juillet 2015 annoncé par surprise à la fin de la semaine dernière par Alexis Tsipras. Un nouvel Eurogroupe doit se tenir mercredi 1er juillet à 17h30. Alexis Tsipras pourrait annuler son référendum, ou bien décider de faire campagne pour le "oui" à condition que les autres membres de la zone euro s'engagent à restructurer sa dette.
Lire aussi : La Grèce peut-elle quitter l'Euro ? Peu importe !
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