Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
EUROPE. Dans un sondage réalisé au lendemain du Brexit par l'institut des directeurs, une association regroupant des chefs d'entreprises britanniques, 22% du millier de patrons interrogés pensent délocaliser une partie de leurs activités hors du Royaume Uni.
Les experts financiers s'attendent à voir la City de Londres perdre du terrain après le Brexit. Plusieurs places financières pourraient en tirer profit, mais la plupart sont localisées dans le nord de l'Europe, comme Luxembourg, Dublin ou encore Franfort.
Paris apparaît comme la seule place financière européenne bien placée pour attirer des établissements bancaires ou des sièges de multinationales. Plusieurs voix, dont celle de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, se sont déjà élevées en France depuis le Brexit pour demander une législation plus souple et une fiscalité plus légère. En février 2016, le président de la HSBC, Douglas Flint, annonçait qu'en cas de Brexit, son groupe délocaliserait un millier d'emplois de Londres vers Paris.
Si la France espère des retombées positives, la plupart des pays du sud de l'Europe s'attendent à souffrir du Brexit. Depuis la crise, 30 000 émigrés portugais ont pris chaque année le bateau pour la Grande Bretagne. Les transferts de fonds entre ces derniers et leurs familles constituent un bonus appréciable pour l'économie portugaise. Leur retour semble peu probable, mais le flux va sans doute se tarir. A l'inverse, la chute de la livre sterling va impacter les secteurs du tourisme et de l'immobilier. Car de nombreux anglais passent leurs retraite au Portugal. Le FMI a évalué l’impact du Brexit sur l’économie portugaise à une perte de 0,2 à 0,5% de PIB.
L'Espagne hésite entre regretter les 300 000 Britanniques vivant sur ses côtes et dont une partie pourrait ne plus avoir les moyens financiers d'y rester, et l'opportunité de planter le drapeau espagnol sur Gibraltar. Les Britanniques sont les premiers clients touristiques de l'Espagne. Les professionnels espèrent que la livre sterling ne descendra pas trop par rapport à l'euro.
En Italie, ce sont les banquiers qui tremblent. La Bourse de Milan a vu l'indice bancaire italien dégringoler de 25 % depuis le Brexit. Avec 360 mds € de créances douteuses, les banques italiennes sont très fragiles et donc les premières attaquées. Le Brexit favorise la spéculation et donc risque de rendre la facture de la consolidation du système bancaire italien beaucoup plus douloureuse.
Les experts financiers s'attendent à voir la City de Londres perdre du terrain après le Brexit. Plusieurs places financières pourraient en tirer profit, mais la plupart sont localisées dans le nord de l'Europe, comme Luxembourg, Dublin ou encore Franfort.
Paris apparaît comme la seule place financière européenne bien placée pour attirer des établissements bancaires ou des sièges de multinationales. Plusieurs voix, dont celle de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, se sont déjà élevées en France depuis le Brexit pour demander une législation plus souple et une fiscalité plus légère. En février 2016, le président de la HSBC, Douglas Flint, annonçait qu'en cas de Brexit, son groupe délocaliserait un millier d'emplois de Londres vers Paris.
Si la France espère des retombées positives, la plupart des pays du sud de l'Europe s'attendent à souffrir du Brexit. Depuis la crise, 30 000 émigrés portugais ont pris chaque année le bateau pour la Grande Bretagne. Les transferts de fonds entre ces derniers et leurs familles constituent un bonus appréciable pour l'économie portugaise. Leur retour semble peu probable, mais le flux va sans doute se tarir. A l'inverse, la chute de la livre sterling va impacter les secteurs du tourisme et de l'immobilier. Car de nombreux anglais passent leurs retraite au Portugal. Le FMI a évalué l’impact du Brexit sur l’économie portugaise à une perte de 0,2 à 0,5% de PIB.
L'Espagne hésite entre regretter les 300 000 Britanniques vivant sur ses côtes et dont une partie pourrait ne plus avoir les moyens financiers d'y rester, et l'opportunité de planter le drapeau espagnol sur Gibraltar. Les Britanniques sont les premiers clients touristiques de l'Espagne. Les professionnels espèrent que la livre sterling ne descendra pas trop par rapport à l'euro.
En Italie, ce sont les banquiers qui tremblent. La Bourse de Milan a vu l'indice bancaire italien dégringoler de 25 % depuis le Brexit. Avec 360 mds € de créances douteuses, les banques italiennes sont très fragiles et donc les premières attaquées. Le Brexit favorise la spéculation et donc risque de rendre la facture de la consolidation du système bancaire italien beaucoup plus douloureuse.