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SYRIE. Malgré le cessez-le-feu décrété par l'ONU samedi 24 février 2018, les raids de l'armée syrienne se poursuivent sur la Ghouta orientale.
Aux portes de Damas, ce fief des opposants à Bachar al-Assad qui constitue la dernière poche de résistance de la région de la capitale, se trouve sous une pluie de bombes depuis mi--février 2018.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), au moins 521 civils - dont 131 enfants et soixante-dix huit femmes - ont trouvé la mort depuis le 18 février 2018. Président de l'Union des organisation de secours et soins médicaux (UOSSM), Ziad Alissa a affirmé sur les ondes de la radio France Info que du "chlore a été utilisé" par les autorités syriennes contre les rebelles de la Ghouta orientale. "Suite à des bombardements, dix-huit personnes ont été amenées à l'hôpital avec des signes respiratoires, des difficultés à respirer", précise-t-il sur la foi de témoignage de médecins sur place en révélant que "ce n'est pas la première fois que le chlore a été utilisé, c'est la quatrième fois en 2018."
Le Conseil de sécurité a exigé une cessation sans délai des hostilités d'au moins trente jours consécutifs en Syrie "de façon à instaurer une pause humanitaire durable propre à permettre l'acheminement immédiate de l'aide humanitaire ainsi que l'évacuation sanitaire des personnes gravement malades et des blessés". Cette résolution 2401, présentée par le Koweït et la Suède, vise notamment les opérations militaires dans la Goutha orientale, à Yarmouk, à Fouaa et à Kafraya.
Un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères, publié dimanche 25 février 2018, précise que "le texte de la résolution du Conseil de sécurité sur la cessation des hostilités en Syrie exclut clairement les réseaux terroristes "Daech", "al-Qaïda" et "Front Nostra" ainsi que les groupe qui s'y sont affiliés".
Fortement sollicité ces derniers jours pour ne pas mettre son véto lors du vote de cette décision, Vladimir Poutine a ordonné une "trêve humanitaire" quotidienne dans la Ghouta orientale de 9h à 14h pour permettre l'évacuation des civils à partir de mardi 27 février 2018. Des couloirs humanitaires vont être mis en place précise son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou.
Aux portes de Damas, ce fief des opposants à Bachar al-Assad qui constitue la dernière poche de résistance de la région de la capitale, se trouve sous une pluie de bombes depuis mi--février 2018.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), au moins 521 civils - dont 131 enfants et soixante-dix huit femmes - ont trouvé la mort depuis le 18 février 2018. Président de l'Union des organisation de secours et soins médicaux (UOSSM), Ziad Alissa a affirmé sur les ondes de la radio France Info que du "chlore a été utilisé" par les autorités syriennes contre les rebelles de la Ghouta orientale. "Suite à des bombardements, dix-huit personnes ont été amenées à l'hôpital avec des signes respiratoires, des difficultés à respirer", précise-t-il sur la foi de témoignage de médecins sur place en révélant que "ce n'est pas la première fois que le chlore a été utilisé, c'est la quatrième fois en 2018."
Le Conseil de sécurité a exigé une cessation sans délai des hostilités d'au moins trente jours consécutifs en Syrie "de façon à instaurer une pause humanitaire durable propre à permettre l'acheminement immédiate de l'aide humanitaire ainsi que l'évacuation sanitaire des personnes gravement malades et des blessés". Cette résolution 2401, présentée par le Koweït et la Suède, vise notamment les opérations militaires dans la Goutha orientale, à Yarmouk, à Fouaa et à Kafraya.
Un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères, publié dimanche 25 février 2018, précise que "le texte de la résolution du Conseil de sécurité sur la cessation des hostilités en Syrie exclut clairement les réseaux terroristes "Daech", "al-Qaïda" et "Front Nostra" ainsi que les groupe qui s'y sont affiliés".
Fortement sollicité ces derniers jours pour ne pas mettre son véto lors du vote de cette décision, Vladimir Poutine a ordonné une "trêve humanitaire" quotidienne dans la Ghouta orientale de 9h à 14h pour permettre l'évacuation des civils à partir de mardi 27 février 2018. Des couloirs humanitaires vont être mis en place précise son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou.