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MEDITERRANEE. L'Association des chambres de commerce et d'industrie méditerranéennes (Ascame) demande aux gouvernements, au secteur privé et à la communauté internationale de travailler ensemble pour repenser le tourisme en Méditerranée, seule issue pour une relance après la crise du coronavirus.
"Jusqu'à présent, les intérêts en matière de tourisme et la compétitivité des pays méditerranéens ont prévalu. Le moment est venu d'investir dans la coopération régionale et la volonté d'unir les forces afin de sortir plus fort de cette pandémie", indique le manifeste publié mardi 14 avril 2020 par l'Ascame. L'association suggère de "donner la priorité au tourisme dans les programmes nationaux, régionaux ou internationaux de relance et d'aide au développement (...) La pandémie est une occasion sans précédent de réorganiser le secteur et d'assurer non seulement sa croissance mais aussi sa durabilité, avec comme priorités l'inclusion et la responsabilité".
Figurant parmi les industries les plus touchées par les conséquences économiques de la pandémie, le tourisme a un impact sur soixante-dix autres activités économiques et représente 10% du PIB et 10% de l'emploi dans le monde. Il génère près de 5 mrds$ par jour de recette. La Méditerranée, première zone touristique mondiale, accueille chaque année près de 400 millions de touristes. Elle représente 32% des arrivées internationales, 13% des exportations et 30% des recettes touristiques mondiales. Le tourisme méditerranéen emploie plus de vingt millions de personnes.
"Jusqu'à présent, les intérêts en matière de tourisme et la compétitivité des pays méditerranéens ont prévalu. Le moment est venu d'investir dans la coopération régionale et la volonté d'unir les forces afin de sortir plus fort de cette pandémie", indique le manifeste publié mardi 14 avril 2020 par l'Ascame. L'association suggère de "donner la priorité au tourisme dans les programmes nationaux, régionaux ou internationaux de relance et d'aide au développement (...) La pandémie est une occasion sans précédent de réorganiser le secteur et d'assurer non seulement sa croissance mais aussi sa durabilité, avec comme priorités l'inclusion et la responsabilité".
Figurant parmi les industries les plus touchées par les conséquences économiques de la pandémie, le tourisme a un impact sur soixante-dix autres activités économiques et représente 10% du PIB et 10% de l'emploi dans le monde. Il génère près de 5 mrds$ par jour de recette. La Méditerranée, première zone touristique mondiale, accueille chaque année près de 400 millions de touristes. Elle représente 32% des arrivées internationales, 13% des exportations et 30% des recettes touristiques mondiales. Le tourisme méditerranéen emploie plus de vingt millions de personnes.
"Pour accélérer la reprise, il est nécessaire de renforcer les mesures de relance et de fournir des incitations financières en faveur de l'investissement et de l'exploitation du tourisme ainsi que de la préparation de l'avenir. Proposer des incitations au maintien de l'emploi, soutenir les PME et les différentes couches sectorielles et protéger les groupes les plus vulnérables. Revoir les taxes, redevances et réglementations qui affectent le transport et le tourisme. Assurer la protection et la confiance des consommateurs. Promouvoir des événements et des conférences. Promouvoir de nouveaux emplois et l'acquisition de compétences, en particulier de compétences numériques. Inclure le tourisme dans les mécanismes d'urgence économique nationaux, régionaux et mondiaux pour rétablir la confiance et stimuler la demande. Créer des mécanismes et des stratégies de gestion de crise", souligne le texte de l'Ascame.