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L'Onu accueillera une réunion sur la Syrie en parallèle avec Astana (photo : C.Dubessy)
SYRIE. Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, annonce, lundi 19 juin 2017, qu'une nouvelle séance de pourparlers de paix pour la Syrie se déroulera à Astana (Kazakhstan) lundi 10 juillet 2017. Elle devrait accueillir les partisans du régime de Bachar el-Assad et ses opposants sous l'égide de la Russie, de l'Iran et de la Turquie.
Trois jours avant, c'est Staffan de Mistura, envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, qui dévoilait la prochaine date du 7e cycle de négociations : le lundi 19 juin 2017 à Genève (sic). Sergueï Lavrov a pourtant indiqué que Staffan de Mistura serait bien présent à Astana.
La première réunion remplacera celle reportée les 12 et 13 juin 2017. A Astana, l'objectif est avant tout militaire. Les discussions visent à mettre en place des zones de désescalade en Syrie et à renforcer le cessez-le-feu entre troupes régulières et rebelles.
La seconde est gérée par l'Onu et donc s'intéresse principalement à obtenir la paix dans un pays où la guerre civile a fait plus de 320 000 morts en six ans sans compter les réfugiés et les dommages aux infrastructures.
La situation sur le terrain demeure très confuse. Alors que les Etats-Unis intensifient les bombardements et viennent d'abattre un chasseur syrien, la Russie - alliée de Bachar el-Assad - a décidé, lundi 19 juin 2017, de pointer ses missiles vers tout avion de la coalition internationale survolant la Syrie. Moscou suspend également son canal de communication militaire avec Washington qui sert à éviter les incidents aériens entre les deux pays.
Trois jours avant, c'est Staffan de Mistura, envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, qui dévoilait la prochaine date du 7e cycle de négociations : le lundi 19 juin 2017 à Genève (sic). Sergueï Lavrov a pourtant indiqué que Staffan de Mistura serait bien présent à Astana.
La première réunion remplacera celle reportée les 12 et 13 juin 2017. A Astana, l'objectif est avant tout militaire. Les discussions visent à mettre en place des zones de désescalade en Syrie et à renforcer le cessez-le-feu entre troupes régulières et rebelles.
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