
Plus de Palestiniens vont pouvoir franchir les postes de contrôle pour entrer en Israël (photo: COGAT)
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ISRAËL / PALESTINE. Les autorités israéliennes ont décidé, dimanche 26 juin 2022, d'accorder 3 500 permis supplémentaires pour les travailleurs palestiniens désireux d'exercer en Israël.
Le 16 juin 2022, le Cogat, organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, avait annoncé le relèvement de ce quota avant d'en suspendre l'exécution pour cause de roquette lancée vers le Sud d'Israël.
Ces droits d'entrée sont indispensables pour qu'ils puissent franchir les postes de contrôle séparant la bande de Gaza et la Cisjordanie à Israël. Leur augmentation avait été suspendue pour les arrivées à partir de la bande de Gaza, à cause du blocus décrété par Israël et l'Égypte depuis plus de quinze ans. En 2021, seuls 5 000 Palestiniens avaient obtenu ce permis pour travailler ou commercer en Israël.
Les 3 500 permis seront délivrés pour les Palestiniens venant travailler dans les secteurs de l'industrie et des services israéliens. Ceci portera leur nombre à 12 000. Alors qu'Israël se trouve en quasi plein emploi, ces domaines peinent à recruter. Il existe quelque 14 000 postes vacants dans les usines. Cette ouverture plus large aux Palestiniens va permettre de combler une partie de cette pénurie. Elle s'associe avec des programmes d'augmentation de la productivité par l'automatisation et la numérisation.
Directeur de l'Association des industriels israéliens, Ron Tomer qualifie cette décision gouvernementale de "bouée de sauvetage" pour ses adhérents. "Il existe actuellement des milliers d'emplois ouverts que les industriels ont du mal à pourvoir, et nous pensons que l'augmentation du quota contribuera à réduire la grave pénurie, au moins à court et moyen terme, et aidera l'industrie à continuer à fonctionner et à se développer en Israël".
Le 16 juin 2022, le Cogat, organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, avait annoncé le relèvement de ce quota avant d'en suspendre l'exécution pour cause de roquette lancée vers le Sud d'Israël.
Ces droits d'entrée sont indispensables pour qu'ils puissent franchir les postes de contrôle séparant la bande de Gaza et la Cisjordanie à Israël. Leur augmentation avait été suspendue pour les arrivées à partir de la bande de Gaza, à cause du blocus décrété par Israël et l'Égypte depuis plus de quinze ans. En 2021, seuls 5 000 Palestiniens avaient obtenu ce permis pour travailler ou commercer en Israël.
Les 3 500 permis seront délivrés pour les Palestiniens venant travailler dans les secteurs de l'industrie et des services israéliens. Ceci portera leur nombre à 12 000. Alors qu'Israël se trouve en quasi plein emploi, ces domaines peinent à recruter. Il existe quelque 14 000 postes vacants dans les usines. Cette ouverture plus large aux Palestiniens va permettre de combler une partie de cette pénurie. Elle s'associe avec des programmes d'augmentation de la productivité par l'automatisation et la numérisation.
Directeur de l'Association des industriels israéliens, Ron Tomer qualifie cette décision gouvernementale de "bouée de sauvetage" pour ses adhérents. "Il existe actuellement des milliers d'emplois ouverts que les industriels ont du mal à pourvoir, et nous pensons que l'augmentation du quota contribuera à réduire la grave pénurie, au moins à court et moyen terme, et aidera l'industrie à continuer à fonctionner et à se développer en Israël".
La moitié de la population au chômage à Gaza
Ces nouveaux permis vont permettre d'injecter des revenus, notamment dans l'enclave de Gaza. Selon le Bureau central palestinien, plus de la moitié de la population est au chômage. Localement, le salaire quotidien moyen atteint environ 60 shekels (16,6 €) alors que les salariés peuvent espérer gagner jusqu'à 400 shekels (110,5 €) par jour en Israël selon le journal Zman Yisrael.
"Toutes les mesures prises en faveur de Gaza dépendent du maintien de la stabilité sécuritaire au fil du temps. L'opportunité de les étendre ou non sera déterminée en conséquence", insiste un communiqué du Cogat.
Orna Barbivai, ministre israélienne de l'économie et de l'industrie, précise également que le quota de travailleurs palestiniens dans le secteur manufacturier sera automatiquement réduit si le taux de chômage annuel moyen en Israël dépasse les 7,5%. Il se trouve actuellement à environ 3%.
Israël emploie quelque 100 000 travailleurs palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, la plupart exercent dans la construction et l'agriculture.
"Toutes les mesures prises en faveur de Gaza dépendent du maintien de la stabilité sécuritaire au fil du temps. L'opportunité de les étendre ou non sera déterminée en conséquence", insiste un communiqué du Cogat.
Orna Barbivai, ministre israélienne de l'économie et de l'industrie, précise également que le quota de travailleurs palestiniens dans le secteur manufacturier sera automatiquement réduit si le taux de chômage annuel moyen en Israël dépasse les 7,5%. Il se trouve actuellement à environ 3%.
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