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GRECE. Le PIB grec s’est peut être contracté de 25% ces quatre dernières années, le chômage dépasse les 26%, un tiers des Grecs se trouvent sous le seuil de pauvreté et autant ne disposent plus d'accès aux soins médicaux... Mais, les armateurs grecs se portent bien.
Avec environ 164 millions de tonnage brut la Grèce est même redevenue en 2014 la première flotte mondiale de marine marchande, devant le Japon, qui lui damnait le pion ces dernières années, la Chine, l'Allemagne et la Corée du Sud.
Selon Théodore Véniamis, président de l'Union des armateurs grecs qui s’apprête a organiser du 2 au 6 juin 2014 la Posidonia, la plus grand foire de Marine Marchande de la Méditerranée au Pirée «c’est logique, cela fait plus de cent ans que la Grèce domine ce marché. Nous connaissons la mer. A ce jour nous contrôlons 16,25 % de la flotte mondiale et près de 40 % de la flotte européenne.»
Traditionnellement ceci a fait leur fortune et leur réputation : les Grecs occupent le marché des tankers dont ils détiennent près d’un quart (23,8 % ) et disposent de 18,5 % de la flotte de vraquiers.
Malgré le récent impôt de solidarité qu‘ils ont été appelés à payer, la crise semble glisser sur eux, d’autant que, selon le Journal des Rédacteurs, à ce jour ils ne s’en sont toujours pas acquitté.
La Chine semble devenir un partenaire incontournable des armateurs grecs.
Avec environ 164 millions de tonnage brut la Grèce est même redevenue en 2014 la première flotte mondiale de marine marchande, devant le Japon, qui lui damnait le pion ces dernières années, la Chine, l'Allemagne et la Corée du Sud.
Selon Théodore Véniamis, président de l'Union des armateurs grecs qui s’apprête a organiser du 2 au 6 juin 2014 la Posidonia, la plus grand foire de Marine Marchande de la Méditerranée au Pirée «c’est logique, cela fait plus de cent ans que la Grèce domine ce marché. Nous connaissons la mer. A ce jour nous contrôlons 16,25 % de la flotte mondiale et près de 40 % de la flotte européenne.»
Traditionnellement ceci a fait leur fortune et leur réputation : les Grecs occupent le marché des tankers dont ils détiennent près d’un quart (23,8 % ) et disposent de 18,5 % de la flotte de vraquiers.
Malgré le récent impôt de solidarité qu‘ils ont été appelés à payer, la crise semble glisser sur eux, d’autant que, selon le Journal des Rédacteurs, à ce jour ils ne s’en sont toujours pas acquitté.
La Chine semble devenir un partenaire incontournable des armateurs grecs.
Les armateurs grecs investissent 9,4 mrds € dans de nouveaux navires
Si la baisse de la consommation mondiale a entrainé une baisse des transports pour les armateurs grecs, cela s’est compensé par la baisse des coûts de construction des navires.
Les Grecs, pour des raisons de rentabilité, misent, dans les années à venir, sur les navires de très grosse capacité. Le hasard faisant bien les choses, construire de gros navires est une spécialité chinoise d’autant plus attractive que les Chinois financent ces constructions pour autant qu’elles se fassent sur leurs chantiers navals.
Ceci expliquant cela, les armateurs grecs ont investi 9,4 mrds € dans 275 navires neufs en 2013 et ont déjà engagé plusieurs milliards pour 2014 misant tant sur la demande des marchés émergents que sur la fin de la crise et la reprise de la consommation.
Lire aussi :Les armateurs grecs refusent d'être taxés
Les Grecs, pour des raisons de rentabilité, misent, dans les années à venir, sur les navires de très grosse capacité. Le hasard faisant bien les choses, construire de gros navires est une spécialité chinoise d’autant plus attractive que les Chinois financent ces constructions pour autant qu’elles se fassent sur leurs chantiers navals.
Ceci expliquant cela, les armateurs grecs ont investi 9,4 mrds € dans 275 navires neufs en 2013 et ont déjà engagé plusieurs milliards pour 2014 misant tant sur la demande des marchés émergents que sur la fin de la crise et la reprise de la consommation.
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