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Le nouveau terminal de Barcelona El Prat inauguré en 2009 est loin d'être amorti (photo AENA)
ESPAGNE. Année noire pour le secteur aérien sur la péninsule : seuls neuf aéroports sur 48 sont rentables en Espagne. C’est ce qui est ressorti de la présentation des résultats annuels 2009 d’AENA, le gérant des aéroports ibériques, le 12 janvier 2010. Au total, le résultat du groupe s’est affiché dans le rouge à -433 m€ et le déficit d’exploitation a atteint 300 m€.
Durement touchés par la crise, Madrid-Barajas et l’aéroport de Barcelone-El Prat sont parmi les aéroports qui tirent vers le bas ce résultat, en affichant respectivement des pertes de 300 m€ et de 42 m€. A l’inverse, les bons élèves sont situés à Alicante, Palma de Mallorca, Gerona, Ibiza, Gran Canaria, Málaga, Murcia, Tenerife et Bilbao.
Selon le communiqué émis par AENA, « le nombre de passagers totaux a augmenté de 2% en décembre, la première augmentation constatée depuis mai 2008 ». Malgré cette récente tendance globale à la reprise de l’activité aérienne, soulignée par le ministre des transports espagnol, José Blanco, lors de la présentation, AENA s’attend à un résultat d’exploitation de -597,7 m€ en 2010, notamment toujours du fait de l’aéroport situé dans la capitale dont le résultat devrait atteindre -311 m€ sur la même période.
Durement touchés par la crise, Madrid-Barajas et l’aéroport de Barcelone-El Prat sont parmi les aéroports qui tirent vers le bas ce résultat, en affichant respectivement des pertes de 300 m€ et de 42 m€. A l’inverse, les bons élèves sont situés à Alicante, Palma de Mallorca, Gerona, Ibiza, Gran Canaria, Málaga, Murcia, Tenerife et Bilbao.
Selon le communiqué émis par AENA, « le nombre de passagers totaux a augmenté de 2% en décembre, la première augmentation constatée depuis mai 2008 ». Malgré cette récente tendance globale à la reprise de l’activité aérienne, soulignée par le ministre des transports espagnol, José Blanco, lors de la présentation, AENA s’attend à un résultat d’exploitation de -597,7 m€ en 2010, notamment toujours du fait de l’aéroport situé dans la capitale dont le résultat devrait atteindre -311 m€ sur la même période.
Les grands aéroports seront chacun gérés par une filiale ad hoc
Face à de telles pertes, le gouvernement espagnol s'est montré décidé à réagir avec la création d'une nouvelle société publique AENA Aéropuertos SA dont le capital sera ouvert au secteur privé à hauteur de 30% et qui devrait prendre directement en main la gestion de tous les aéroports sauf ceux « dont l'activité est très élevée et la gestion complexe », a expliqué le ministre lors de sa présentation au Parlement.
Selon les analystes, il s'agirait de Madrid-Barajas et de Barcelona-El Prat pour lesquelles le gouvernement souhaite créer des filiales ad-hoc. « Les conseils d'administration de ces filiales seront en partie ouvert aux Communautés autonomes (Régions espagnoles), aux mairies locales et aux chambres de commerce », a ajouté le ministre, écartant la possibilité de laisser une main-mise exclusive des régions sur la gestion de ces grands aéroports, revendication qui ne cesse d'enfler depuis plusieurs années en Catalogne.
Une telle réorganisation doit encore faire l'objet d'une loi qui sera présentée en juin 2010 par le ministre sous la forme d'un projet de loi de modernisation du système aéroportuaire.
Selon les analystes, il s'agirait de Madrid-Barajas et de Barcelona-El Prat pour lesquelles le gouvernement souhaite créer des filiales ad-hoc. « Les conseils d'administration de ces filiales seront en partie ouvert aux Communautés autonomes (Régions espagnoles), aux mairies locales et aux chambres de commerce », a ajouté le ministre, écartant la possibilité de laisser une main-mise exclusive des régions sur la gestion de ces grands aéroports, revendication qui ne cesse d'enfler depuis plusieurs années en Catalogne.
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