« Nous examinons avec intérêt les projets biomasse qui se développent en Provence » souligne Christophe Besacier. L’expert de la FAO à Rome, chargé du secrétariat du Comité des Questions Forestières Européennes, s’intéresse aux tentatives de rendre rentable la gestion des forêts. Au nord comme au sud de la Méditerranée.
« Le problème au Nord, tient à la déprise agricole et au morcellement des propriétés, qui complique la gestion des massifs, face au danger d’incendies » souligne Christophe Besacier.
« L’activité économique doit pouvoir soutenir la gestion des massifs, et les actions en faveur de la biodiversité menacée par le réchauffement climatique », explique-t-il. Les acteurs méditerranéens de la gestion forestière en sont convaincus et cherchent à mieux se faire entendre.
« Le problème au Nord, tient à la déprise agricole et au morcellement des propriétés, qui complique la gestion des massifs, face au danger d’incendies » souligne Christophe Besacier.
« L’activité économique doit pouvoir soutenir la gestion des massifs, et les actions en faveur de la biodiversité menacée par le réchauffement climatique », explique-t-il. Les acteurs méditerranéens de la gestion forestière en sont convaincus et cherchent à mieux se faire entendre.
Valoriser la biodiversité face au changement climatique
Réunis à Tlemcen en Algérie en mars 2013, experts et responsables politiques voulaient alors déjà prévenir les effets du changement climatique sur les forêts de Méditerranée.
Ils demandaient en particulier de « renforcer le rôle des forêts méditerranéennes dans le développement rural » et « d’améliorer durablement la production des biens et des services fournis par les forêts méditerranéennes ».
La déclaration qui a clôt les débats de cette 3è Semaine Forestière Méditerranéenne s’appuyait essentiellement sur un rapport de la FAO et du Plan Bleu pour la Méditerranée. Ce dernier posait l’enjeu primordial : « face au changement climatique, dont nous prévoyons les effets importants, il faut améliorer la résilience des forêts méditerranéennes » souligne Christophe Besacier.
« Au nord comme au Sud, le changement climatique met la forêt en danger. Au sud, la forte pression humaine affecte la biodiversité. La ressource en eau va s’amenuisant, l’agriculture gagne des terres sur la nature. » Il s’agit donc, là, pour l’expert, de valoriser les services rendus par la biodiversité, afin d’inciter à sa protection.
Ils demandaient en particulier de « renforcer le rôle des forêts méditerranéennes dans le développement rural » et « d’améliorer durablement la production des biens et des services fournis par les forêts méditerranéennes ».
La déclaration qui a clôt les débats de cette 3è Semaine Forestière Méditerranéenne s’appuyait essentiellement sur un rapport de la FAO et du Plan Bleu pour la Méditerranée. Ce dernier posait l’enjeu primordial : « face au changement climatique, dont nous prévoyons les effets importants, il faut améliorer la résilience des forêts méditerranéennes » souligne Christophe Besacier.
« Au nord comme au Sud, le changement climatique met la forêt en danger. Au sud, la forte pression humaine affecte la biodiversité. La ressource en eau va s’amenuisant, l’agriculture gagne des terres sur la nature. » Il s’agit donc, là, pour l’expert, de valoriser les services rendus par la biodiversité, afin d’inciter à sa protection.
Le liège ou le tourisme pour sauver la diversité des milieux

Une activité rentable et sa filière pour couvrir les frais de gestion d’un massif forestier. Ici le liège (photo MN)
Des expérimentations existent. « Dans les forêts marocaines du massif de la Marmoucha, les éleveurs sont indemnisés pour ne pas faire paître leurs troupeaux dans les plantations récentes. »
« Il est illusoire de faire payer l’usager qui profite de cette belle biodiversité » souligne l’expert. « Mais, sans elle, des milliers d’Algériens ne pourraient admirer, le weekend, le singe Magot dans le Parc National de la Chréa».
Des pistes existent, pour au moins couvrir les frais de gestion de la protection de cette biodiversité. « Il faut une activité économique capable de développer une filière : le liège, ou le tourisme. »
« Il est illusoire de faire payer l’usager qui profite de cette belle biodiversité » souligne l’expert. « Mais, sans elle, des milliers d’Algériens ne pourraient admirer, le weekend, le singe Magot dans le Parc National de la Chréa».
Des pistes existent, pour au moins couvrir les frais de gestion de la protection de cette biodiversité. « Il faut une activité économique capable de développer une filière : le liège, ou le tourisme. »