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FRANCE. Le Tribunal de commerce de Coutances (Manche) place, mardi 6 janvier 2015, les Abattoirs industriels de la Manche (AIM) en redressement judiciaire pour une période de six mois.
Le groupe traverse de gros problèmes de trésorerie qui n'ont pas permis de verser l'intégralité des salaires de décembre 2014. Sa survie ne tiendrait qu'à l'offre d'un repreneur. En 2013, le groupe AIM avait pu bénéficier d'une ligne de crédit de 3 M€, garantie par la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC), le département de la Manche et la région Basse-Normandie pour répondre à ces difficultés financières, et 700 000 € avaient été versés en urgence par le Conseil général de la Manche pour payer les salaires de juin 2013.
Implanté dans le nord-ouest de la France, le groupe emploie 591 salariés sur trois sites d'abattage, une plate-forme de distribution de 1 500 m² et un atelier de transformation (saucisserie et produits demi-sel et fumés).
AIM produit 94 000 tonnes par an de viandes porcine, bovine et ovine. Il commercialise également des produits de négoces (volaille et salaisons en principal).
Le groupe français exploite notamment les marques "le Cochon du meunier", "Maître Pien", "le Veau de Perette", "Porc du Moulin", "le Glaneur" et "Petit Veau". Il travaille, pour le porc, avec les 120 éleveurs de la coopérative Cap 50 (qui détient 60% du groupe AIM) et les 100 éleveurs de la Sarl Jean Follain (appartenant à 100% à AIM) pour le veau.
Ce redressement judiciaire n'est qu'un épisode supplémentaire reflétant les difficultés rencontrées par cette profession en France. Fin 2014, les abattoirs Gad avaient subis le même sort avant une reprise d'une partie de ses activités par la SVA Jean Rozé, filiale du Groupement des Mousquetaires (Intermarché).
Le groupe traverse de gros problèmes de trésorerie qui n'ont pas permis de verser l'intégralité des salaires de décembre 2014. Sa survie ne tiendrait qu'à l'offre d'un repreneur. En 2013, le groupe AIM avait pu bénéficier d'une ligne de crédit de 3 M€, garantie par la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC), le département de la Manche et la région Basse-Normandie pour répondre à ces difficultés financières, et 700 000 € avaient été versés en urgence par le Conseil général de la Manche pour payer les salaires de juin 2013.
Implanté dans le nord-ouest de la France, le groupe emploie 591 salariés sur trois sites d'abattage, une plate-forme de distribution de 1 500 m² et un atelier de transformation (saucisserie et produits demi-sel et fumés).
AIM produit 94 000 tonnes par an de viandes porcine, bovine et ovine. Il commercialise également des produits de négoces (volaille et salaisons en principal).
Le groupe français exploite notamment les marques "le Cochon du meunier", "Maître Pien", "le Veau de Perette", "Porc du Moulin", "le Glaneur" et "Petit Veau". Il travaille, pour le porc, avec les 120 éleveurs de la coopérative Cap 50 (qui détient 60% du groupe AIM) et les 100 éleveurs de la Sarl Jean Follain (appartenant à 100% à AIM) pour le veau.
Ce redressement judiciaire n'est qu'un épisode supplémentaire reflétant les difficultés rencontrées par cette profession en France. Fin 2014, les abattoirs Gad avaient subis le même sort avant une reprise d'une partie de ses activités par la SVA Jean Rozé, filiale du Groupement des Mousquetaires (Intermarché).