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Les règlementations, nationales ou communautaires, qui imposent de conserver la trace de l’origine ou du parcours d’un produit se révèlent toujours plus nombreuses. Dernière en date, l'Union européenne oblige depuis le 3 mars 2013 les importateurs de bois à justifier la provenance de leurs matières premières afin de lutter contre les coupes illégales.
Qu’elle soit liée à des impératifs de sécurité du consommateur ou des professionnels, qu’elle réponde à des objectifs sociaux, comme la production du bilan carbone d’une marchandise, la mémoire du parcours d’un produit pose la question de la mise en place d’un système de traçabilité performant, capable de résister à une supply chain généralement externalisée et éclatée (quatre à cinq niveaux entre un laboratoire et un pharmacien). Mais aussi apte à gérer l’augmentation des flux.
Les TIC apparaissent donc comme une solution attractive, par leur faculté de conserver sur la durée, dans de bonnes conditions techniques, une multiplicité d’informations. « Le papier est devenu obsolète, confirme Bruno Cambounet, vice-président marketing marchés verticaux EMAE d’Axway, leader français des logiciels pour la gouvernance des flux de données. Seul le digital permet d’agir en temps réel. La traçabilité de demain résidera dans l’habileté des acteurs de la chaîne logistique à garantir dans le monde virtuel ce qui se fait dans le monde réel ».
À partir de 2015, chaque médicament vendu en Californie devra ainsi disposer d’un e-pedigree, non reproductible (ce qui empêche les fraudes) permettant de reconstituer sa vie. Dès lors, de nombreuses solutions commerciales proposent de fixer numériquement la mémoire d’un produit par le biais de technologies diverses, comme la RFID ou le datamatrix.
Qu’elle soit liée à des impératifs de sécurité du consommateur ou des professionnels, qu’elle réponde à des objectifs sociaux, comme la production du bilan carbone d’une marchandise, la mémoire du parcours d’un produit pose la question de la mise en place d’un système de traçabilité performant, capable de résister à une supply chain généralement externalisée et éclatée (quatre à cinq niveaux entre un laboratoire et un pharmacien). Mais aussi apte à gérer l’augmentation des flux.
Les TIC apparaissent donc comme une solution attractive, par leur faculté de conserver sur la durée, dans de bonnes conditions techniques, une multiplicité d’informations. « Le papier est devenu obsolète, confirme Bruno Cambounet, vice-président marketing marchés verticaux EMAE d’Axway, leader français des logiciels pour la gouvernance des flux de données. Seul le digital permet d’agir en temps réel. La traçabilité de demain résidera dans l’habileté des acteurs de la chaîne logistique à garantir dans le monde virtuel ce qui se fait dans le monde réel ».
À partir de 2015, chaque médicament vendu en Californie devra ainsi disposer d’un e-pedigree, non reproductible (ce qui empêche les fraudes) permettant de reconstituer sa vie. Dès lors, de nombreuses solutions commerciales proposent de fixer numériquement la mémoire d’un produit par le biais de technologies diverses, comme la RFID ou le datamatrix.

Les nouvelles TIC facilitent la sauvegarde de la mémoire du produit (photo Tagsys)
Les TIC, des outils et une révolution
Pour Jean-Luc Viruega, expert en traçabilité basé à Montpellier, les TIC sont utiles, mais il ne faut surtout pas mettre la charrue avant les bœufs. « Les technologies ne sont pas des outils pour construire des systèmes de traçabilité, explique-t-il, mais des composants du futur système pour le piloter. On ne choisit pas une technologie pour elle-même, mais parce qu’elle répond à un besoin, à un intérêt ou à un objectif fonctionnel identifié en amont. »
« Une entreprise doit d'abord se poser les bonnes questions, continue-t-il, et celles-ci ne sont pas liées à la sélection d’une technologie en particulier. Par exemple, elle doit se demander ce qu’elle veut tracer : des palettes, des cartons ou des caisses ? C’est ensuite qu’elle choisira la technologie adéquate »
Jean-Luc Viruega constate que les TIC, au travers de leur place dans notre société, ont produit une véritable « révolution » en matière de traçabilité. Le développement du e-commerce a créé le besoin de nouvelles formes de traçabilité, souligne-t-il. « Car il faut dorénavant pouvoir tracer une commande, l’identité de l’acheteur ou un paiement ».
Résultat, « on trace aujourd’hui aussi des informations, et plus seulement des produits ». Une logistique immatérielle, ou virtuelle, qui se rajoute à la logistique traditionnelle : un enjeu pour le futur ?
Article réalisé en partenariat avec le cluster Paca Logistique
Voir le dossier
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Jean-Luc Viruega constate que les TIC, au travers de leur place dans notre société, ont produit une véritable « révolution » en matière de traçabilité. Le développement du e-commerce a créé le besoin de nouvelles formes de traçabilité, souligne-t-il. « Car il faut dorénavant pouvoir tracer une commande, l’identité de l’acheteur ou un paiement ».
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