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Les manifestations ont touché plusieurs villes syriennes (photo DR)
SYRIE. Le ministre syrien de l'intérieur avait prévenu. Malgré l'abolition de l'état d'urgence, les manifestations restaient interdites en Syrie.
Comme prévu, les opposants se sont pourtant réunis dans plusieurs villes du pays vendredi 22 avril 2011 pour réclamer la fin du régime de Bachar Al Assad.
Selon les organisations des droits de l'homme, les forces de sécurité ont ouvert le feu à balles réelles et il y aurait plusieurs morts (une cinquantaine selon des militants et ce bilan pourrait encore s'alourdir) et blessés notamment à Douma, Homs et Hama.
Dans les autres villes comme Qamishli (5 à 6 000 manifestants) et Deraa (10 000 manifestants) et quelques quartiers de la capitale Damas, des mouvements de foule ont également eut lieu après la prière du vendredi.
A Qamishli, les manifestants ont choisi de s'unir faisant fi des confessions. Arabes, kurdes, chrétiens assyriens marchaient ensemble.
Pour la première fois des pancartes appelant à l'annulation de l'article 8 de la constitution (posant le principe du monopole du parti Baas) ont été aperçues.
Selon Amnesty International, depuis le début des manifestations voici un mois, quelques 230 personnes auraient été tués en Syrie.