
Olivier Cazzulo, représentant du cluster Medinsoft, estime que « notre territoire bénéficie des mêmes potentialités que la Silicon Valley californienne ». Photo Bernard Royo.
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FRANCE. Lorsque Jean Christophe Tortora, président du site internet économique La Tribune, ouvre la conférence Smart City organisée par la Ville de Marseille et Anima dans le cadre de la Semaine économique de la Méditerranée, il s’interroge sur « la longévité du phénomène des Smart City » : « Aujourd’hui nous allons définir si ce concept de ville intelligente répond à un phénomène de mode » ajoute-t-il.
Ségolène Estival présente sa start-up Smart Cycle comme « une plate-forme numérique de recyclage. Cette application gratuite permet de géolocaliser un déchet réutilisable. Il suffit de se munir de son iPhone, d'indiquer le type d’objet et son état. Nous le transmettons à d’autres utilisateurs, particuliers, associations ou artisans ou aux services publics pour prendre en charge l’objet ».
Ségolène Estival présente sa start-up Smart Cycle comme « une plate-forme numérique de recyclage. Cette application gratuite permet de géolocaliser un déchet réutilisable. Il suffit de se munir de son iPhone, d'indiquer le type d’objet et son état. Nous le transmettons à d’autres utilisateurs, particuliers, associations ou artisans ou aux services publics pour prendre en charge l’objet ».
Un territoire attractif à exploiter
Olivier Cazzulo, représentant du cluster Medinsoft, est convaincu de la métamorphose d’Aix-Marseille en Smart City dans les prochaines années. Il développe pour cela le label French Tech, permettant ainsi une véritable reconnaissance des acteurs économiques de la métropole. « Nous désirons montrer aux décideurs que tous les acteurs de développement sont présents dans notre région » explique-t-il. « Nous sommes en retard sur le territoire, il faut donc foncer. Nous essayons de porter les start-up avec le label French Tech. Nous arrivons petit à petit à fédérer l’écosystème autour des start-up pour les développer ».
Mais Olivier Cazzulo admet que le principal frein au développement d’une Smart City marseillaise reste « la vision économique de certains élus. Nous nous trouvons face à une génération d’élus qui ont du mal avec les start-up. Ils ne parviennent pas à se projeter dans le futur » avance-t-il. « Mais nous n’avons pas le choix, nous devons développer cette nouvelle forme d’économie. Nous sommes persuadés que notre territoire bénéficie des mêmes potentialités que la Silicon Valley californienne. Tout est fait pour que nous devenions un haut lieu d’attractivité pour le monde et plus particulièrement pour le bassin méditerranéen ».
Mais Olivier Cazzulo admet que le principal frein au développement d’une Smart City marseillaise reste « la vision économique de certains élus. Nous nous trouvons face à une génération d’élus qui ont du mal avec les start-up. Ils ne parviennent pas à se projeter dans le futur » avance-t-il. « Mais nous n’avons pas le choix, nous devons développer cette nouvelle forme d’économie. Nous sommes persuadés que notre territoire bénéficie des mêmes potentialités que la Silicon Valley californienne. Tout est fait pour que nous devenions un haut lieu d’attractivité pour le monde et plus particulièrement pour le bassin méditerranéen ».