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Les terrains acquis accueillent de nombreuses espèces d'oiseaux, de reptiles, d'amphibiens et de mammifères (photo SNPN - Réserve nationale de Camargue)
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FRANCE. Après une acquisition de 2300 hectares en 2008, le Conservatoire du littoral va racheter 4500 ha supplémentaires auprès du producteur de sel Salins du Midi.
La transaction qui doit intervenir d’ici six mois se fait pour le prix de 45 M€ financés pour 20 % seulement par l'établissement public. Le reste étant apporté par le ministère de l'Ecologie, le département des Bouches-du-Rhône et l'Agence de l'eau.
La gestion de l’espace sera confiée au Parc naturel régional de Camargue comme les 2300 ha précédemment acquis.
Le Conservatoire du Littoral dont l’objectif est de contrôler un tiers du littoral français, devient ainsi le premier propriétaire foncier en Camargue avec un patrimoine de plus de 21 000 ha d’un seul tenant.
Cela a été possible parce que les Salins du Midi ont réduit sensiblement la voilure, ramenant leur production de 800 000 à 350 000 tonnes par an avec un effectif réduit de 126 à 54 personnes. L’entreprise a cédé 8000 ha qui ne lui étaient plus utiles pour son activité salinière.
Elle en a retiré 80 M€ qu’elle va réinvestir dans « la remise à niveau de son outil de production » en France. Le maintien de l’activité salinière en Camargue était en effet la condition à la transaction avec le Conservatoire.
La transaction qui doit intervenir d’ici six mois se fait pour le prix de 45 M€ financés pour 20 % seulement par l'établissement public. Le reste étant apporté par le ministère de l'Ecologie, le département des Bouches-du-Rhône et l'Agence de l'eau.
La gestion de l’espace sera confiée au Parc naturel régional de Camargue comme les 2300 ha précédemment acquis.
Le Conservatoire du Littoral dont l’objectif est de contrôler un tiers du littoral français, devient ainsi le premier propriétaire foncier en Camargue avec un patrimoine de plus de 21 000 ha d’un seul tenant.
Cela a été possible parce que les Salins du Midi ont réduit sensiblement la voilure, ramenant leur production de 800 000 à 350 000 tonnes par an avec un effectif réduit de 126 à 54 personnes. L’entreprise a cédé 8000 ha qui ne lui étaient plus utiles pour son activité salinière.
Elle en a retiré 80 M€ qu’elle va réinvestir dans « la remise à niveau de son outil de production » en France. Le maintien de l’activité salinière en Camargue était en effet la condition à la transaction avec le Conservatoire.
