
Le président portugais se voit contraint de dissoudre l'Assemblée nationale (photo : Présidence portugaise)
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PORTUGAL. Marcelo Rebelo de Sousa a finalement décidé, jeudi 4 novembre 2021, de dissoudre l'Assemblée nationale. La veille, le Conseil d'État (institution consultative) avait émis "un avis favorable, à la majorité, à la proposition du président de la République de dissoudre l'assemblée".
Des élections législatives anticipées se dérouleront donc le 30 janvier 2022, deux ans seulement après les précédentes qui avaient permis à Antonio Costa de conserver son poste de Premier ministre.
Le président de la République portugaise se trouvait dans une impasse politique depuis le rejet, mercredi 27 octobre 2021 par le Parlement (117 voix contre, 108 pour et 5 abstentions), du projet de loi de finances 2022. La coalition de gauche au pouvoir depuis 2015 avait alors éclaté lors de ce vote. L'extrême gauche (Bloco de Esquerda, parti de la gauche radicale - BE) et le Parti communiste (PCP) se désolidarisant de son allié le Parti socialiste (PSP) pour mêler leurs voix à l'opposition de droite. Ils critiquent notamment le manque de dotation des services publics dans ce document ainsi que la non-révision de la réforme du travail instaurée pour traverser les années de crises financières.
"Ce n'est pas n'importe quel budget (...) Il doit servir à sortir de la crise provoquée par la pandémie et gérer les fonds de relance européens", soulignait Marcelo Rebelo de Sousa lors d'une intervention télévisée.
Des élections législatives anticipées se dérouleront donc le 30 janvier 2022, deux ans seulement après les précédentes qui avaient permis à Antonio Costa de conserver son poste de Premier ministre.
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"Ce n'est pas n'importe quel budget (...) Il doit servir à sortir de la crise provoquée par la pandémie et gérer les fonds de relance européens", soulignait Marcelo Rebelo de Sousa lors d'une intervention télévisée.
"Redonner la parole au peuple"
Il s'agira du troisième scrutin en un an après l'élection présidentielle de janvier 2021 et les municipales de fin septembre 2021. Les élections législatives auraient normalement dû se tenir à l'automne 2023. Neuf millions d'électeurs devront à nouveau se prononcer. "Dans des moments comme celui-ci, en démocratie, il y a toujours une solution, sans drame, ni crainte (...), de redonner la parole au peuple", commentait le président portugais. Le Premier ministre ne démissionnera pas et va désormais se contenter de gérer les affaires courantes, tout en menant la campagne du PSP avec comme mot d'ordre obtenir "une majorité forte, stable et durable."
En vertu du plan NextGenerationUE adopté en novembre 2020, le Portugal doit recevoir 16,64 mrds€ d'aides (dont 5,9 mrds via l'instrument SURE) d'ici à 2026. La Commission européenne a approuvé, le 16 juin 2021, le plan pour la reprise et la résilience du Portugal en le rendant éligible à ces fonds. Il s'agissait du premier à être soumis à l'institution pour validation.
Le plan portugais prévoit trente-six réformes et soixante-dix-sept investissements dans les domaines de la résilience (11,125 mrds€) , de la transition climatique (3,059 mrds€) et de la transition numérique (2,46 mrds€). Sur les 13,9 mrds€ de subventions prévues, 37% concernent la transition verte (47% alloués aux objectifs de transition climatique). 2,7 mrds€ de prêts au titre de la facilité pour la reprise et la résilience (FRR) sur la période 2021-2026, complèteront ce financement.
En vertu du plan NextGenerationUE adopté en novembre 2020, le Portugal doit recevoir 16,64 mrds€ d'aides (dont 5,9 mrds via l'instrument SURE) d'ici à 2026. La Commission européenne a approuvé, le 16 juin 2021, le plan pour la reprise et la résilience du Portugal en le rendant éligible à ces fonds. Il s'agissait du premier à être soumis à l'institution pour validation.
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