GRÈCE. Les petites et moyennes entreprises apparaissent comme les principales victimes de la crise économique qui frappe la Grèce depuis six ans.
Dans son enquête sur les Pme, l'Institut des petites entreprises de la Confédération hellénique des professionnels, artisans et commerçants (IME GSEVEE) démontre que trois sociétés sur quatre enregistrent un chiffre d'affaires à la baisse en 2015. Les entreprises interrogées anticipent une aggravation de la situation économique pour les années 2016 et 2017.
En 2015, 20,6% des entreprises interrogées par la Confédération indiquent une perte de contrats. Et 43,1% d'entre elles précisent avoir subi une perte significative. Sur ce même exercice, les Pme enregistrent une chute de 18% de leur chiffre d’affaires par rapport à 2014 et de 46% de leur rentabilité.
Dans son enquête sur les Pme, l'Institut des petites entreprises de la Confédération hellénique des professionnels, artisans et commerçants (IME GSEVEE) démontre que trois sociétés sur quatre enregistrent un chiffre d'affaires à la baisse en 2015. Les entreprises interrogées anticipent une aggravation de la situation économique pour les années 2016 et 2017.
En 2015, 20,6% des entreprises interrogées par la Confédération indiquent une perte de contrats. Et 43,1% d'entre elles précisent avoir subi une perte significative. Sur ce même exercice, les Pme enregistrent une chute de 18% de leur chiffre d’affaires par rapport à 2014 et de 46% de leur rentabilité.
La réduction de la demande, imputable à la crise, contribue en premier lieu à la baisse continuelle d'activité. Au deuxième semestre 2015, la demande a chuté de 63,4% par rapport au premier semestre 2015. Au total, la diminution de la demande atteint les 75% depuis le début de la crise en 2010.
L'autre grand défi des Pme reste le problème de la liquidité. Selon l'étude du IME GSEVEE, 31% des Pme affirment que l'accès au crédit demeure leur premier souci. Ce chiffre n'est que de 10% pour la moyenne dans l'eurozone. Les banques grecques ne sont pas flexibles pour les prêts aux Pme. Selon la Banque centrale grecque, pour obtenir un prêt, les petites et moyennes entreprises doivent accepter des taux d'intérêts plus élevés que leurs concurrents en Europe. En 2016, ils peuvent atteindre les 5,62% pour des montants inférieurs à 250 000 € contre 3,16% pour la moyenne de la zone euro.
Un régime fiscal asphyxiant
Ne manquez pas !
Mais, l’épine dans le pied des PME demeure la dette creusée par les impôts et les taxes élevés.
La Grèce a établi un taux d’impôt uniforme pour les Pme de 29% des revenus, indépendamment de la taille de l’entreprise. Ce chiffre découle des dernières mesures d’austérité adoptées par le gouvernement grec pour atteindre un accord avec ses créanciers européens. Paradoxe : au lieu d’un système plus convivial pour les Pme, le gouvernement grec et ses préteurs appliquent un modèle condamné à fermer encore plus entreprises.
Depuis 2009, environ 250 000 Pme ont déposé le bilan. Ceci représente quelque 800 000 emplois. La politique d’austérité imposée en Grèce par ses créanciers a créé un débat controversée à propos de son efficacité. A la recherche d'un meilleur équilibre entre austérité et croissance économique, le ministre grec de l'Economie a annoncé, le 27 mai 2016, une série des mesures visant à faciliter la création de Pme pour favoriser l’entrepreneuriat. Avec notamment une inscription plus rapide (en trois jours) et plus facile mais aussi le déblocage de fonds spéciaux avec des financements européens pour les entreprises innovantes.
La Grèce a établi un taux d’impôt uniforme pour les Pme de 29% des revenus, indépendamment de la taille de l’entreprise. Ce chiffre découle des dernières mesures d’austérité adoptées par le gouvernement grec pour atteindre un accord avec ses créanciers européens. Paradoxe : au lieu d’un système plus convivial pour les Pme, le gouvernement grec et ses préteurs appliquent un modèle condamné à fermer encore plus entreprises.
Depuis 2009, environ 250 000 Pme ont déposé le bilan. Ceci représente quelque 800 000 emplois. La politique d’austérité imposée en Grèce par ses créanciers a créé un débat controversée à propos de son efficacité. A la recherche d'un meilleur équilibre entre austérité et croissance économique, le ministre grec de l'Economie a annoncé, le 27 mai 2016, une série des mesures visant à faciliter la création de Pme pour favoriser l’entrepreneuriat. Avec notamment une inscription plus rapide (en trois jours) et plus facile mais aussi le déblocage de fonds spéciaux avec des financements européens pour les entreprises innovantes.