
La nouvelle ville de Training City verra le jour à Negev grâce à un PPP (photo DR)
ISRAËL. Transférer les bases militaires du Centre vers le désert du Néguev , en créant une nouvelle ville appelée "Training City": Un projet complexe évalué a 19 milliards de shekels (4 M€), lancé en avril 2011, dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP).
Ces grandes opérations de financement sont en plein essor en Israël et concernent plusieurs secteurs : les transports avec plusieurs projets ferroviaires et routes rapides, l'eau (les usines de désalinisation et de traitement des eaux usées), la construction, l'énergie, et l'environnement.
Ces grandes opérations de financement sont en plein essor en Israël et concernent plusieurs secteurs : les transports avec plusieurs projets ferroviaires et routes rapides, l'eau (les usines de désalinisation et de traitement des eaux usées), la construction, l'énergie, et l'environnement.
"Les terrains des bases militaires du Centre évacués, seront vendus en terrains à construire afin de financer une partie du projet. Par ailleurs, le ministère de la Défense et Tsahal, ont choisit une société privée, le groupe CEO, pour planifier la construction et les besoins logistiques et matériels de la ville" explique le porte parole du ministère des Finances, lors d'une conférence de presse le 29 avril 2011.
"Les terrains des bases militaires du Centre évacués, seront vendus en terrains à construire afin de financer une partie du projet. Par ailleurs, le ministère de la Défense et Tsahal, ont choisit une société privée, le groupe CEO, pour planifier la construction et les besoins logistiques et matériels de la ville" explique le porte parole du ministère des Finances, lors d'une conférence de presse le 29 avril 2011.
Produire de l'eau à tout prix
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C'est dans le cadre de PPP que le gouvernement prévoit de désaliniser 505 millions m³ d'eau de mer d’ici 2014.
En 2010, l'usine de désalinisation de Hadera, a commencé à alimenter les réserves d'eau potables israéliennes et à produire à elle seule 127 millions de m³ d'eau potable. La construction de cette usine, située au Nord de Tel-Aviv a coûté à l'Etat 340 M€.
La BEI (Banque Européenne d'investissement) a investi 70 M€ dans l'usine de Hadera, suivie par la française Calyon Corporate et la Banque d'Investissement Banco Espirito Santo (BES).
A Palmahim, l'Etat a fait appel au groupe GES, pour faire fonctionner une autre usine de dé-salinisation, "Via Maris". Avner Hermoni est le directeur de cette usine ultra informatisée qui n'emploie que vingt employés. "Le gouvernement a investit 200 M$ dans la construction de l'usine. L'entreprise est en fait à moitié privée", explique-t-il. " L’État israélien s'est aussi engagé à acheter les 30 millions de mètres cubes d'eau produits annuellement pendant les vingt-cinq prochaines années. L'eau est vendue à 3 shéquels israéliens (0,56 €) le mètre cube, elle bien plus chère que l'eau pompée dans les réserves naturelles israéliennes. C'est seulement dans vingt-cinq ans que l'usine passera dans les mains de l'état."
En 2010, l'usine de désalinisation de Hadera, a commencé à alimenter les réserves d'eau potables israéliennes et à produire à elle seule 127 millions de m³ d'eau potable. La construction de cette usine, située au Nord de Tel-Aviv a coûté à l'Etat 340 M€.
La BEI (Banque Européenne d'investissement) a investi 70 M€ dans l'usine de Hadera, suivie par la française Calyon Corporate et la Banque d'Investissement Banco Espirito Santo (BES).
A Palmahim, l'Etat a fait appel au groupe GES, pour faire fonctionner une autre usine de dé-salinisation, "Via Maris". Avner Hermoni est le directeur de cette usine ultra informatisée qui n'emploie que vingt employés. "Le gouvernement a investit 200 M$ dans la construction de l'usine. L'entreprise est en fait à moitié privée", explique-t-il. " L’État israélien s'est aussi engagé à acheter les 30 millions de mètres cubes d'eau produits annuellement pendant les vingt-cinq prochaines années. L'eau est vendue à 3 shéquels israéliens (0,56 €) le mètre cube, elle bien plus chère que l'eau pompée dans les réserves naturelles israéliennes. C'est seulement dans vingt-cinq ans que l'usine passera dans les mains de l'état."
Des partenaires étrangers pour les projets ferroviaires
Le tramway de Jérusalem qui sera inauguré en mai 2011, a été financé par l'Etat, par des sociétés privées israéliennes et des compagnies étrangères. Sa construction a été prise en charge par la municipalité de Jérusalem et la française Alstom Transport.
Le coût total de la construction de la première ligne du tramway de Jérusalem est estimé à 3,8 milliards de shekels, soit 760 M€. Sa construction a été réalisée par des capitaux privés sous la forme d’un contrat BOT (Built-Transfer-Operate).
Lorsque la vente sera entérinée par le Trésor public israélien, le tramway de Jérusalem "City Pass" sera la propriété de six actionnaires: les israéliens Ashtrom (27,5%), Harel (20%), Acro Group (17,5%), Israel Infrastructure Fund (10%), et les français Alstom Transport (20%) et Veolia (5%). Après 30 ans de fonctionnement, la propriété reviendra à l’État.
Deux grands projets ferroviaires sont sur le point d'être lancés d'ici fin 2011 dans le cadre de PPP : un métro à Tel-Aviv, et un train rapide Jérusalem Tel-Aviv.
Le coût total de la construction de la première ligne du tramway de Jérusalem est estimé à 3,8 milliards de shekels, soit 760 M€. Sa construction a été réalisée par des capitaux privés sous la forme d’un contrat BOT (Built-Transfer-Operate).
Lorsque la vente sera entérinée par le Trésor public israélien, le tramway de Jérusalem "City Pass" sera la propriété de six actionnaires: les israéliens Ashtrom (27,5%), Harel (20%), Acro Group (17,5%), Israel Infrastructure Fund (10%), et les français Alstom Transport (20%) et Veolia (5%). Après 30 ans de fonctionnement, la propriété reviendra à l’État.
Deux grands projets ferroviaires sont sur le point d'être lancés d'ici fin 2011 dans le cadre de PPP : un métro à Tel-Aviv, et un train rapide Jérusalem Tel-Aviv.