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EUROPE DU SUD. Dans toute l’Europe du Sud, à l’exception de Malte, le nombre d’emplois et la valeur ajoutée générés par les PME demeurent inférieurs à leur niveau d’avant crise.
Or, la reprise des économies européennes et de celles du sud en particulier dépend fortement des PME, celles-ci représentant encore 67 % de l’emploi total dans l’Union européenne et 58 % de la valeur ajoutée.
Au bord de la Méditerranée, ces taux sont souvent supérieurs puisque les PME y représentent souvent la totalité ou la quasi-totalité des entreprises du pays. En Italie, elles constituent 99,9 % des entreprises, 68,3 % de la valeur ajoutée et 80,3 % de l'emploi.
Or, la reprise des économies européennes et de celles du sud en particulier dépend fortement des PME, celles-ci représentant encore 67 % de l’emploi total dans l’Union européenne et 58 % de la valeur ajoutée.
Au bord de la Méditerranée, ces taux sont souvent supérieurs puisque les PME y représentent souvent la totalité ou la quasi-totalité des entreprises du pays. En Italie, elles constituent 99,9 % des entreprises, 68,3 % de la valeur ajoutée et 80,3 % de l'emploi.
En Méditerranée, une conjoncture plus ou moins difficile

L'Union européenne veut préserver ses PME (photo Commission européenne)
Si toute l’Europe méditerranéenne subit les effets de la crise, un rapport de la Commission européenne fait cependant apparaître une hétérogénéité des tendances et des situations.
En France, si le volume des emplois stagne et baisse même légèrement depuis un an, la valeur ajoutée progresse depuis 2009 au point de bientôt renouer avec son niveau de 2008.
En Grèce, à l’inverse, la valeur ajoutée et la somme d’emplois ne cessent de diminuer, tout comme le nombre de PME qui a baissé de 90 000 unités entre 2008 et 2011.
Au-delà du quantitatif, le rapport de la Commission européenne tente également d’évaluer les situations nationales au regard des dix critères, comme la réactivité des administrations aux besoins des PME ou leur accès au crédit, établis par le « Small Business Act » européen de 2008.
La comparaison européenne se révèle généralement peu flatteuse pour les pays méditerranéens. Dans six domaines, la note de l’Espagne apparaît ainsi inférieure à la moyenne européenne.
Certains pays s’en sortent toutefois mieux, ainsi Chypre en retard seulement sur deux critères : l’efficience de l’administration et la prise en compte des enjeux environnementaux.
Quant à la France, elle demeure dans la moyenne européenne qu'elle dépasse même pour la réactivité de son administration et le soutien de ses PME à l’international.
En conclusion, le rapport de la Commission européenne demande aux États de renforcer les mesures visant à soutenir l’entrepreneuriat, en particulier en facilitant l’octroi d’une seconde chance aux entrepreneurs confrontés à un échec, l’innovation et l’accès au financement.
En France, si le volume des emplois stagne et baisse même légèrement depuis un an, la valeur ajoutée progresse depuis 2009 au point de bientôt renouer avec son niveau de 2008.
En Grèce, à l’inverse, la valeur ajoutée et la somme d’emplois ne cessent de diminuer, tout comme le nombre de PME qui a baissé de 90 000 unités entre 2008 et 2011.
Au-delà du quantitatif, le rapport de la Commission européenne tente également d’évaluer les situations nationales au regard des dix critères, comme la réactivité des administrations aux besoins des PME ou leur accès au crédit, établis par le « Small Business Act » européen de 2008.
La comparaison européenne se révèle généralement peu flatteuse pour les pays méditerranéens. Dans six domaines, la note de l’Espagne apparaît ainsi inférieure à la moyenne européenne.
Certains pays s’en sortent toutefois mieux, ainsi Chypre en retard seulement sur deux critères : l’efficience de l’administration et la prise en compte des enjeux environnementaux.
Quant à la France, elle demeure dans la moyenne européenne qu'elle dépasse même pour la réactivité de son administration et le soutien de ses PME à l’international.
En conclusion, le rapport de la Commission européenne demande aux États de renforcer les mesures visant à soutenir l’entrepreneuriat, en particulier en facilitant l’octroi d’une seconde chance aux entrepreneurs confrontés à un échec, l’innovation et l’accès au financement.