
Benoît Renaud, président du Conseil supérieur du notariat (Notaires de France)
FRANCE. Tour d'horizon de l'immobilier en 2011 et des prévisions de 2012 selon les données publiées, le 5 avril 2012 par les Notaires de France.
Si en 2011, les prix des appartements anciens augmentaient en moyenne de 6,5% sur toute la France avec des pointes à 9% dans des villes telles que Lyon ou Bordeaux, les notaires constatent tout de même une légère décrue depuis le quatrième trimestre 2011. Quant aux maisons anciennes, la hausse avoisinait les 2.1% sur toute l'année 2011. Mais là aussi les prix se chiffrent à la baisse depuis octobre 2011 (-1,3% sur le dernier trimestre 2011).
Pour 2012, les notaires prévoient une stabilité des prix dans les "marchés les plus tendus" là où la demande reste supérieure à l'offre (Paris et les grandes agglomérations dynamiques) mais à une baisse partout ailleurs. Une baisse qui devrait se poursuivre au moins jusqu'en 2013.
Concernant le nombre de transactions, celles-ci ont atteint un niveau record en 2011 avec 858 200 transactions en France (710 000 en province et 148 200 en Ile-de-France) soit une hausse de 9% par rapport à 2010. La principale raison de ce record s'expliquerait par la volonté de nombreux propriétaires de vendre afin de prévoir "l'alourdissement de la fiscalité des plus-values immobilières sur les résidences secondaires et les logements mis en location".
Les transactions devraient cependant chuter de 15% à 20% en 2012.
Les notaires ajoutent également que le nombre d'acquéreurs de moins de 30 ans ne cesse de baisser alors que celui des plus de 60 ans augmente avec force.
Si en 2011, les prix des appartements anciens augmentaient en moyenne de 6,5% sur toute la France avec des pointes à 9% dans des villes telles que Lyon ou Bordeaux, les notaires constatent tout de même une légère décrue depuis le quatrième trimestre 2011. Quant aux maisons anciennes, la hausse avoisinait les 2.1% sur toute l'année 2011. Mais là aussi les prix se chiffrent à la baisse depuis octobre 2011 (-1,3% sur le dernier trimestre 2011).
Pour 2012, les notaires prévoient une stabilité des prix dans les "marchés les plus tendus" là où la demande reste supérieure à l'offre (Paris et les grandes agglomérations dynamiques) mais à une baisse partout ailleurs. Une baisse qui devrait se poursuivre au moins jusqu'en 2013.
Concernant le nombre de transactions, celles-ci ont atteint un niveau record en 2011 avec 858 200 transactions en France (710 000 en province et 148 200 en Ile-de-France) soit une hausse de 9% par rapport à 2010. La principale raison de ce record s'expliquerait par la volonté de nombreux propriétaires de vendre afin de prévoir "l'alourdissement de la fiscalité des plus-values immobilières sur les résidences secondaires et les logements mis en location".
Les transactions devraient cependant chuter de 15% à 20% en 2012.
Les notaires ajoutent également que le nombre d'acquéreurs de moins de 30 ans ne cesse de baisser alors que celui des plus de 60 ans augmente avec force.