
Rue de Casablanca (Christelle Marot)
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MAROC. Treize millions de Marocains sont attendus aux urnes, ce vendredi 25 novembre 2011, pour élire les 395 députés de la chambre basse du Parlement.
Des élections législatives anticipées qui ont valeur de test, cinq mois après l’adoption de la nouvelle Constitution. Celle-ci prévoit que le premier ministre sera désigné par le roi Mohammed VI dans les rangs du parti arrivé en tête des élections.
L’abstention reste un enjeu majeur de ces élections. En 2007, 37% seulement des inscrits avaient fait le déplacement. La méfiance des Marocains à l’encontre de la chose publique, conjuguée à l’appel au boycott du mouvement du 20 Février, font craindre une faible participation.
Des élections législatives anticipées qui ont valeur de test, cinq mois après l’adoption de la nouvelle Constitution. Celle-ci prévoit que le premier ministre sera désigné par le roi Mohammed VI dans les rangs du parti arrivé en tête des élections.
L’abstention reste un enjeu majeur de ces élections. En 2007, 37% seulement des inscrits avaient fait le déplacement. La méfiance des Marocains à l’encontre de la chose publique, conjuguée à l’appel au boycott du mouvement du 20 Février, font craindre une faible participation.
Le PJD veut croire en la victoire
Mais la véritable interrogation porte sur le score du Parti Justice et Développement (PJD), parti islamiste modéré.
Dans un Maroc aux prises avec des revendications sociales grandissantes, le parti de la lampe apparaît comme une alternative crédible sur le front de la lutte contre la corruption, la mauvaise gouvernance et les privilèges.
« Les Marocains que je rencontre sont désespérés. Ils n’ont pas vu le changement avec les partis politiques traditionnels. Aujourd’hui, ils veulent essayer, voir ce que le PJD est capable de faire », affirme Abdessamed Haiker, candidat PJD dans l’arrondissement d’Anfa à Casablanca.
« Je suis issu d’une famille de gauche et j’ai toujours voté à gauche, explique un avocat de Casablanca. Mais aujourd’hui, vu le contexte régional, je ne m’interdis pas de voter PJD, c’est un parti légitime (…) Et je suis convaincu que le tissu associatif et politique marocain est capable d’affronter toute tentative de prendre tout le pouvoir ».
Le PJD fait face à une coalition de huit partis, regroupés autour du Rassemblement national des indépendants (RNI, libéral) qui entend lui barrer la route. Dans la course également, l’Istiqlal, le parti du premier ministre Abbas El Fassi.
Quel que soit le parti arrivé en tête, il devra constituer une coalition afin d’obtenir une majorité et gouverner.
Les bureaux de vote seront ouverts de 8 h à 19 h. Pour assurer la transparence du scrutin, 4 000 observateurs marocains et étrangers sont déployés dans tout le royaume.
Lire aussi : Au Maroc, les islamistes revendiquent la victoire
Dans un Maroc aux prises avec des revendications sociales grandissantes, le parti de la lampe apparaît comme une alternative crédible sur le front de la lutte contre la corruption, la mauvaise gouvernance et les privilèges.
« Les Marocains que je rencontre sont désespérés. Ils n’ont pas vu le changement avec les partis politiques traditionnels. Aujourd’hui, ils veulent essayer, voir ce que le PJD est capable de faire », affirme Abdessamed Haiker, candidat PJD dans l’arrondissement d’Anfa à Casablanca.
« Je suis issu d’une famille de gauche et j’ai toujours voté à gauche, explique un avocat de Casablanca. Mais aujourd’hui, vu le contexte régional, je ne m’interdis pas de voter PJD, c’est un parti légitime (…) Et je suis convaincu que le tissu associatif et politique marocain est capable d’affronter toute tentative de prendre tout le pouvoir ».
Le PJD fait face à une coalition de huit partis, regroupés autour du Rassemblement national des indépendants (RNI, libéral) qui entend lui barrer la route. Dans la course également, l’Istiqlal, le parti du premier ministre Abbas El Fassi.
Quel que soit le parti arrivé en tête, il devra constituer une coalition afin d’obtenir une majorité et gouverner.
Les bureaux de vote seront ouverts de 8 h à 19 h. Pour assurer la transparence du scrutin, 4 000 observateurs marocains et étrangers sont déployés dans tout le royaume.
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