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MAROC. Les Marocains se rendent aux urnes, vendredi 7 octobre 2016, pour élire leurs 395 députés. 15,7 millions d'entre eux vont devoir arbitrer le duel entre les islamo-conservateurs du PJD (Parti de la justice et du développement) et les libéraux du PAM (Parti authenticité et modernité). Les deux seuls qui assurent ne pas vouloir faire alliance ensemble alors que quelque que soit le parti arrivé en tête, il devra composer pour bâtir une coalition.
Lors des précédentes élections législatives en novembre 2011 (taux de participation de 45,4%), le PJD avait obtenu 27,08 % des voix, le Parti de l'Istiqlal (PI) 15,19%, le Rassemblement national des indépendants (RNI) 13,16% et le PAM, tout nouveau parti, n'était arrivé que quatrième avec 11,90% des voix.
En juillet 2013, l'Istiqlal (Parti de l'indépendance - droite), critiquant le bilan gouvernemental et passant à l'opposition, sortait de la coalition au pouvoir composée également du PJD, du RNI, du Mouvement Populaire (MP) et du Parti du progrès et du socialisme (PPS) ainsi que quelques indépendants.
Lors des précédentes élections législatives en novembre 2011 (taux de participation de 45,4%), le PJD avait obtenu 27,08 % des voix, le Parti de l'Istiqlal (PI) 15,19%, le Rassemblement national des indépendants (RNI) 13,16% et le PAM, tout nouveau parti, n'était arrivé que quatrième avec 11,90% des voix.
En juillet 2013, l'Istiqlal (Parti de l'indépendance - droite), critiquant le bilan gouvernemental et passant à l'opposition, sortait de la coalition au pouvoir composée également du PJD, du RNI, du Mouvement Populaire (MP) et du Parti du progrès et du socialisme (PPS) ainsi que quelques indépendants.

La Chambre des Représentants compte 395 députés (photo DR)
Avec comme slogan "le changement maintenant", les candidats du PAM, fondé en 2008 sur l'impulsion du Palais royal pour justement faire barrage aux islamistes, entendent proposer une alternative au premier gouvernement islamiste de l'histoire du Maroc et chasser Abdelilah Benkirane de son poste de premier ministre.
Pendant cinq ans, la cohabitation entre le roi et le leader du PJD a connu quelques heurts.
Le roi Mohammed VI désignera le futur chef de gouvernement parmi les membres du parti vainqueur. Le premier ministre dispose, de par la nouvelle constitution de 2011 issue des Printemps arabes et plus particulièrement du Mouvement du 20 février, de pouvoirs accrus. Selon l'article 92 de ce texte, il peut agir notamment sur la politique générale de l'Etat, les politiques publiques, les politiques sectorielles et la loi de finances.
Mais, le monarque conserve la main-mise sur les grands dossiers, promulgue les lois, peut dissoudre les deux Chambres du Parlement et demeure le Commandeur des croyants.
Les électeurs (55% d'hommes et 45% de femmes) sont à 55% urbains et à 45% ruraux. 19% d'entre eux ont 60 ans et plus, 8% entre 55 et 59 ans, 20% entre 45 et 54 ans, 23% entre 35 et 44 ans, 21% entre 25 et 34 ans et 9% entre 18 et 24 ans.
Pendant cinq ans, la cohabitation entre le roi et le leader du PJD a connu quelques heurts.
Le roi Mohammed VI désignera le futur chef de gouvernement parmi les membres du parti vainqueur. Le premier ministre dispose, de par la nouvelle constitution de 2011 issue des Printemps arabes et plus particulièrement du Mouvement du 20 février, de pouvoirs accrus. Selon l'article 92 de ce texte, il peut agir notamment sur la politique générale de l'Etat, les politiques publiques, les politiques sectorielles et la loi de finances.
Mais, le monarque conserve la main-mise sur les grands dossiers, promulgue les lois, peut dissoudre les deux Chambres du Parlement et demeure le Commandeur des croyants.
Les électeurs (55% d'hommes et 45% de femmes) sont à 55% urbains et à 45% ruraux. 19% d'entre eux ont 60 ans et plus, 8% entre 55 et 59 ans, 20% entre 45 et 54 ans, 23% entre 35 et 44 ans, 21% entre 25 et 34 ans et 9% entre 18 et 24 ans.