
L'armée turque et ses supplétifs veulent chasser les Kurdes de leur frontière (photo : OSDH)
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SYRIE / TURQUIE. Pour contrer l'offensive de la Turquie contre les positions détenues, en Syrie, par les Unités de protection du peuple (YPG), les Kurdes syriens ont conclu un accord avec le gouvernement de Damas, dimanche 13 octobre 2019 au soir. L'armée régulière syrienne se dirige donc vers la frontière avec la Turquie.
"Afin de faire face à l'agression turque et empêcher qu'elle se poursuive, nous sommes parvenus à un accord avec le gouvernement syrien pour que l'armée se déploie le long de la frontière turco-syrienne dans le but de soutenir les Forces démocratiques syriennes (FDS)", indique un communiqué de l'administration kurde. Le YPG est une de formation des FDS, alliance de combattants kurdes et arabes, constituée pour lutter contre l'Etat islamique.
Selon l'agence de presse officielle syrienne Sana, "des unités de l'armée arabe syrienne ont commencé à se diriger vers le nord pour affronter l'agression turque contre les territoires syriens." Ce média dénonce "des massacres à l'encontre des habitants", l'"occupation de certaines zones" et la "destruction des infrastructures", par "les forces du régime turc". La journaliste de France Télévision Stéphanie Perez précise : "Nous étions dans le convoi de civils kurdes pris pour cible par les forces turques à Ras al-Aïn", témoignant de la véracité des faits. Le dernier bilan ferait état de quatorze morts et une vingtaine de blessés communique France 2.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) confirme que "neuf civils ont été exécutés à des moments différents, au sud de la ville frontalière de Tal Abyad" et accuse de ces meurtres des troupes syriennes (supplétifs) participant à l'offensive déclenchée par la Turquie. L'OSDH comptabilise, depuis le début de l'incursion turque, trente-huit civils et quatre-vingt-un combattants kurdes tués. Dans le même temps, Ankara déplore le décès de quatre des ses soldats au combat et de dix-huit civils touchés par des roquettes kurdes tombées sur les villes turques frontalières.
Dimanche 13 octobre 2019, Angela Merkel rencontrait, à Paris, Emmanuel Macron. La chancelière allemande et le président français, - qui ont parlé au téléphone avec Donald Trump et Recep Tayyip Erdogan - condamnent l'offensive de la Turquie en Syrie et demandent sa cessation immédiate. Paris et Berlin ont décidé de ne plus exporter d'armes en direction de la Turquie. "Notre conviction est que cette offensive prend le risque d’une part, et nous le constatons d’ores et déjà sur le terrain, de créer des situations humanitaires insoutenables et, d’autre part, d’aider Daech à réémerger dans la région", souligne Emmanuel Macron.
Quelques 800 proches de l'Etat islamique auraient profité du chaos pour s'évader d'un camp de déplacés, selon les Kurdes.
"Afin de faire face à l'agression turque et empêcher qu'elle se poursuive, nous sommes parvenus à un accord avec le gouvernement syrien pour que l'armée se déploie le long de la frontière turco-syrienne dans le but de soutenir les Forces démocratiques syriennes (FDS)", indique un communiqué de l'administration kurde. Le YPG est une de formation des FDS, alliance de combattants kurdes et arabes, constituée pour lutter contre l'Etat islamique.
Selon l'agence de presse officielle syrienne Sana, "des unités de l'armée arabe syrienne ont commencé à se diriger vers le nord pour affronter l'agression turque contre les territoires syriens." Ce média dénonce "des massacres à l'encontre des habitants", l'"occupation de certaines zones" et la "destruction des infrastructures", par "les forces du régime turc". La journaliste de France Télévision Stéphanie Perez précise : "Nous étions dans le convoi de civils kurdes pris pour cible par les forces turques à Ras al-Aïn", témoignant de la véracité des faits. Le dernier bilan ferait état de quatorze morts et une vingtaine de blessés communique France 2.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) confirme que "neuf civils ont été exécutés à des moments différents, au sud de la ville frontalière de Tal Abyad" et accuse de ces meurtres des troupes syriennes (supplétifs) participant à l'offensive déclenchée par la Turquie. L'OSDH comptabilise, depuis le début de l'incursion turque, trente-huit civils et quatre-vingt-un combattants kurdes tués. Dans le même temps, Ankara déplore le décès de quatre des ses soldats au combat et de dix-huit civils touchés par des roquettes kurdes tombées sur les villes turques frontalières.
Dimanche 13 octobre 2019, Angela Merkel rencontrait, à Paris, Emmanuel Macron. La chancelière allemande et le président français, - qui ont parlé au téléphone avec Donald Trump et Recep Tayyip Erdogan - condamnent l'offensive de la Turquie en Syrie et demandent sa cessation immédiate. Paris et Berlin ont décidé de ne plus exporter d'armes en direction de la Turquie. "Notre conviction est que cette offensive prend le risque d’une part, et nous le constatons d’ores et déjà sur le terrain, de créer des situations humanitaires insoutenables et, d’autre part, d’aider Daech à réémerger dans la région", souligne Emmanuel Macron.
Quelques 800 proches de l'Etat islamique auraient profité du chaos pour s'évader d'un camp de déplacés, selon les Kurdes.