Voir aussi
-
L'enseigne de prêt-à-porter féminin Camaïeu demande son placement en redressement judiciaire
-
Les États membres de l'UE s'accordent sur un plan de réduction de leur consommation de gaz
-
Le Premier ministre israélien plébiscite l'arrivée de Carrefour dans son pays
-
La Commission européenne débloque 33,43 M€ pour rapprocher les deux communautés chypriotes
-
Sonatrach, Occidental Petroleum, Eni et TotalEnergy vont forer ensemble 100 puits pétroliers à Berkine
SYRIE. La Turquie et ses alliés de l'Armée syrienne libre (ASL) sont venus à bout de la résistance kurde à Afrin dimanche 18 mars 2018. Ils se sont emparés de la totalité de la ville située dans la province d'Alep, près de la frontière turque.
Des centaines de villages autour d'Afrin et les villes de Bulbula, Raju, Sheikh Hadid, Jendires, Maabatli, Meidan Ekbis et Sharra se trouvent également sous contrôle.
Les Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), proches du PKK (Parti des travailleurs kurdes basé en Turquie), tenaient la ville depuis 2011 grâce au soutien des Américains et la bénédiction de la France. Mais, depuis le 20 janvier 2018, Ankara a décidé de déloger ceux qu'elle qualifie de "terroristes" suscitant notamment la désapprobation de l'Union européenne, du Pape François et de la France qui craint une invasion du Nord de la Syrie par la Turquie. Sur ce dernier sujet, confirmant des communications antérieures, le premier ministre turc Binali Yildirim a indiqué après la victoire de son armée que son pays ne convoite pas les parties d'aucun pays. Bekir Bozdag, vice-premier ministre turc et porte-parole du gouvernement, précisait d'ailleurs, lundi 19 mars 2018, "nous ne sommes pas des envahisseurs. L'objectif de notre opération est de libérer la région de la présence terroriste, d'y apporter sécurité, stabilité et prospérité. Une fois l'objectif atteint, nous remettrons la région à ses véritables propriétaires."
Tout en soulignant, "Les terroristes n'ont pas remis Afrin à la Turquie. Ils ont fui, ils ont eu peur. Ils ont compris qu'ils ne pouvaient pas tenir plus longtemps face à l'armée turque."
Pour Bekir Bozdag, "il faudra ensuite reconstruire les infrastructures et les maisons qui ont été endommagées par les groupes terroristes. Nous devons rapidement agir pour permettre aux habitants de la région de retrouver une vie normale (...) Afrin est maintenant sous contrôle mais la mission de la Turquie à Afrin n'est pas terminée. Il y a encore beaucoup de choses à faire."
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), l'opération turque baptisée "Rameau d'olivier" a fait 2 400 morts parmi les civils (280) ainsi que les combattants des deux camps. L'organisation fait état de témoignages évoquant des pillages dans les magasins et les maisons par les forces turques et le vol de machines, outils agricoles, voitures et motos. Quelques 250 000 personnes selon l'OSDH ont pu évacuer la zone de combat en passant par le Sud.
Des centaines de villages autour d'Afrin et les villes de Bulbula, Raju, Sheikh Hadid, Jendires, Maabatli, Meidan Ekbis et Sharra se trouvent également sous contrôle.
Les Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), proches du PKK (Parti des travailleurs kurdes basé en Turquie), tenaient la ville depuis 2011 grâce au soutien des Américains et la bénédiction de la France. Mais, depuis le 20 janvier 2018, Ankara a décidé de déloger ceux qu'elle qualifie de "terroristes" suscitant notamment la désapprobation de l'Union européenne, du Pape François et de la France qui craint une invasion du Nord de la Syrie par la Turquie. Sur ce dernier sujet, confirmant des communications antérieures, le premier ministre turc Binali Yildirim a indiqué après la victoire de son armée que son pays ne convoite pas les parties d'aucun pays. Bekir Bozdag, vice-premier ministre turc et porte-parole du gouvernement, précisait d'ailleurs, lundi 19 mars 2018, "nous ne sommes pas des envahisseurs. L'objectif de notre opération est de libérer la région de la présence terroriste, d'y apporter sécurité, stabilité et prospérité. Une fois l'objectif atteint, nous remettrons la région à ses véritables propriétaires."
Tout en soulignant, "Les terroristes n'ont pas remis Afrin à la Turquie. Ils ont fui, ils ont eu peur. Ils ont compris qu'ils ne pouvaient pas tenir plus longtemps face à l'armée turque."
Pour Bekir Bozdag, "il faudra ensuite reconstruire les infrastructures et les maisons qui ont été endommagées par les groupes terroristes. Nous devons rapidement agir pour permettre aux habitants de la région de retrouver une vie normale (...) Afrin est maintenant sous contrôle mais la mission de la Turquie à Afrin n'est pas terminée. Il y a encore beaucoup de choses à faire."
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), l'opération turque baptisée "Rameau d'olivier" a fait 2 400 morts parmi les civils (280) ainsi que les combattants des deux camps. L'organisation fait état de témoignages évoquant des pillages dans les magasins et les maisons par les forces turques et le vol de machines, outils agricoles, voitures et motos. Quelques 250 000 personnes selon l'OSDH ont pu évacuer la zone de combat en passant par le Sud.