Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
La Cnuced s'alarme de l'augmentation du chômage et de la pauvreté en Palestine
-
La Finul rempile pour un an et continuera à assurer un soutien logistique à l'armée libanaise
ISRAËL / TERRITOIRES PALESTINIENS. Le gouvernement israélien décide, dimanche 11 juin 2017 au soir, de réduire de trois quarts d'heure l'approvisionnement quotidien de la fourniture d'électricité publique à la bande de Gaza. Les 2 millions d'habitants palestiniens ne bénéficient déjà que de trois à quatre heures de courant par jour.
Gilad Erdan, ministre israélien de la Sécurité intérieure, explique cette mesure de rétorsion par les dissensions entre Palestiniens.
Depuis 2007, la bande de Gaza est gouvernée par le Hamas (islamistes) - organisation jugé comme terroriste par Israël - qui en a chassé l'Autorité palestinienne (AP). Le chef de l'AP, Mahmoud Abbas, qui ne contrôle plus que les territoires occupés de Cisjordanie, ne paye plus, en représailles, la totalité de la facture (10,1 M€ par an) à Israël pour la fourniture de l'électricité à la bande de Gaza. Le gouvernement israélien refuse de s'acquitter de cette part. En mai 2017, Israël avait déjà justifié des premières rétorsions par l'utilisation de l'électricité par le Hamas pour creuser des tunnels et accéder à leur pays.
Otage du bon vouloir d'Israël, du Hamas et de l'Autorité palestinienne, les Gazaouis vivent dans une situation précaire à cause du manque d'électricité qui paralyse notamment le fonctionnement des hôpitaux.
Gilad Erdan, ministre israélien de la Sécurité intérieure, explique cette mesure de rétorsion par les dissensions entre Palestiniens.
Depuis 2007, la bande de Gaza est gouvernée par le Hamas (islamistes) - organisation jugé comme terroriste par Israël - qui en a chassé l'Autorité palestinienne (AP). Le chef de l'AP, Mahmoud Abbas, qui ne contrôle plus que les territoires occupés de Cisjordanie, ne paye plus, en représailles, la totalité de la facture (10,1 M€ par an) à Israël pour la fourniture de l'électricité à la bande de Gaza. Le gouvernement israélien refuse de s'acquitter de cette part. En mai 2017, Israël avait déjà justifié des premières rétorsions par l'utilisation de l'électricité par le Hamas pour creuser des tunnels et accéder à leur pays.
Otage du bon vouloir d'Israël, du Hamas et de l'Autorité palestinienne, les Gazaouis vivent dans une situation précaire à cause du manque d'électricité qui paralyse notamment le fonctionnement des hôpitaux.