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Le président turc refuse de parler à son homologue égyptien (photo : Commission européenne)
TURQUIE / ÉGYPTE. Le moins que l'on puisse dire c'est que Recep Tayyip Erdogan n'a vraiment pas apprécié l'exécution, mercredi 20 février 2019 en Égypte, de neuf hommes condamnés à mort, car accusés de l'assassinat du procureur général égyptien en 2015.
Samedi 23 février 2019, le président turc s'en est pris violemment à son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le qualifiant même de "putschiste".
"Jamais je ne m'entretiendrai avec quelqu'un comme lui (...) On va nous dire qu'il s'agit d'une décision de justice. Mais là-bas, la justice, les élections, tout cela, c'est des mensonges", fulmine-t-il.
Il faut dire que les condamnés étaient liés aux Frères musulmans, une organisation considérée comme terroriste par l'Égypte d'al-Sissi - et d'où était issu le précédent président égyptien Mohamed Morsi destitué en 2013 - mais proche d'Erdogan qui accueille sur son sol les membres en exil.
"Avant toute chose, il faudrait qu'il libère toutes ces personnes emprisonnées (NDLR : Les Frères musulmans) avec une amnistie générale. Tant qu'ils n'auront pas été libérés, nous ne pourrons pas discuter avec Sissi", tranche le président turc.
Lire aussi : Le Parlement égyptien ouvre la voie à une présidence à vie d'Abdel Fattah al-Sissi
Samedi 23 février 2019, le président turc s'en est pris violemment à son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le qualifiant même de "putschiste".
"Jamais je ne m'entretiendrai avec quelqu'un comme lui (...) On va nous dire qu'il s'agit d'une décision de justice. Mais là-bas, la justice, les élections, tout cela, c'est des mensonges", fulmine-t-il.
Il faut dire que les condamnés étaient liés aux Frères musulmans, une organisation considérée comme terroriste par l'Égypte d'al-Sissi - et d'où était issu le précédent président égyptien Mohamed Morsi destitué en 2013 - mais proche d'Erdogan qui accueille sur son sol les membres en exil.
"Avant toute chose, il faudrait qu'il libère toutes ces personnes emprisonnées (NDLR : Les Frères musulmans) avec une amnistie générale. Tant qu'ils n'auront pas été libérés, nous ne pourrons pas discuter avec Sissi", tranche le président turc.
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