
Les Kurdes continuent à manifester contre l'offensive turque comme ici à Marseille (photo : F.Dubessy)
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SYRIE / TURQUIE. Quelques jours après avoir débuté un retrait de ses troupes (environ 1 000 hommmes), laissant le champ libre à l'armée turque pour intervenir dans le Nord-Est de la Syrie pour chasser les Kurdes de l'YPG (Unités de protection du peuple), Donald Trump pratique un virage à 180 °.
"Les Etats-Unis veulent que la Turquie mette fin à l'invasion, mette en oeuvre un cessez-le-feu immédiat et commence à négocier avec les forces kurdes en Syrie", annonçait lundi 14 octobre 2019 au soir, Mike Pence. Selon le vice-président américain, qui se déplacera prochainement en Turquie, un échange téléphonique entre Donald Trump et Recep Tayyip Erdogan a permis de clarifier la position américaine. Mike Pence indique également que le président turc se serait engagé, au cours de cet entretien, à ne procéder à aucune attaque contre la ville de Kobané. Vendredi 11 octobre 2019, les troupes américaines présentes dans cette ville frontalière entre la Syrie et la Turquie, avaient été la cible d'un tir d'artillerie de l'armée turque.
Le président américain a aussi décidé des sanctions envers trois ministres turcs : celui de l'Energie, celui de la Défense et celui de l'Intérieur. Elles passent par le gel de tous leurs avoirs (éventuels) aux Etats-Unis et par le blocage de leurs transactions internationales effectuées en dollars. En outre, ils ne pourront pas entrer sur le territoire américain. Donald Trump suspend également les négociations commerciales avec la Turquie et relève les droits de douane américains sur l'acier turc à 50%. Enfin, les soldats américains resteront finalement dans la région.
De son côté Moscou a pour la première fois réagi officiellement, lundi 15 octobre 2019, en jugeant "inacceptable" l'incursion turque, la ju. Selon Alexander Lavrentiev, envoyé spécial du Kremlin pour la Syrie, la Russie n'autorisera pas d'affrontement entre les forces turques et les forces syriennes.
Les Kurdes viennent de signer un accord avec le régime de Damas qui envoie des troupes pour s'interposer à l'armée turque.
"Les Etats-Unis veulent que la Turquie mette fin à l'invasion, mette en oeuvre un cessez-le-feu immédiat et commence à négocier avec les forces kurdes en Syrie", annonçait lundi 14 octobre 2019 au soir, Mike Pence. Selon le vice-président américain, qui se déplacera prochainement en Turquie, un échange téléphonique entre Donald Trump et Recep Tayyip Erdogan a permis de clarifier la position américaine. Mike Pence indique également que le président turc se serait engagé, au cours de cet entretien, à ne procéder à aucune attaque contre la ville de Kobané. Vendredi 11 octobre 2019, les troupes américaines présentes dans cette ville frontalière entre la Syrie et la Turquie, avaient été la cible d'un tir d'artillerie de l'armée turque.
Le président américain a aussi décidé des sanctions envers trois ministres turcs : celui de l'Energie, celui de la Défense et celui de l'Intérieur. Elles passent par le gel de tous leurs avoirs (éventuels) aux Etats-Unis et par le blocage de leurs transactions internationales effectuées en dollars. En outre, ils ne pourront pas entrer sur le territoire américain. Donald Trump suspend également les négociations commerciales avec la Turquie et relève les droits de douane américains sur l'acier turc à 50%. Enfin, les soldats américains resteront finalement dans la région.
De son côté Moscou a pour la première fois réagi officiellement, lundi 15 octobre 2019, en jugeant "inacceptable" l'incursion turque, la ju. Selon Alexander Lavrentiev, envoyé spécial du Kremlin pour la Syrie, la Russie n'autorisera pas d'affrontement entre les forces turques et les forces syriennes.
Les Kurdes viennent de signer un accord avec le régime de Damas qui envoie des troupes pour s'interposer à l'armée turque.