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MONDE. Les États-Unis ont décidé de ne plus participer aux négociations sur le Pacte mondial sur la migration a annoncé dimanche 3 décembre 2017 la mission américaine auprès de l'Onu.
Né voici un an avec la signature, le 19 septembre 2016, à l'unanimité des 193 membres de l'Assemblée général de l'Onu de la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants, ce pacte a pour objectif d'améliorer la gestion internationale comme l'accueil ou l'aide aux retours des réfugiés et des migrants. Et c'est cette seconde partie que rejette l'administration de Donald Trump car elle la trouve "incompatible avec la souveraineté américaine" et notamment sa nouvelle politique d'immigration.
"Aucun pays n'a fait plus que les États-Unis et notre générosité perdurera. Mais, nos décisions sur les politiques d'immigration doivent toujours être prises par les Américains et les seuls Américains. Nous déciderons de la meilleure manière de contrôler nos frontières et qui sera autorisé à entrer dans notre pays", commente Nikki Haley, ambassadrice américaine aux Nations unies.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), "ce processus offre à la communauté internationale une occasion rare d’apporter une contribution déterminante à la gouvernance mondiale des migrations. Le pacte mondial, tel que l’envisage l’OIM, permettra de renforcer la coordination sur les questions multidimensionnelles de la migration internationale et servira de cadre global de coopération internationale dans le domaine de la migration et de la mobilité humaine et sur tous les aspects des migrations internationales".
Reste que ce pacte - qui devait permettre la définition d'un cadre des réponses à apporter et un programme d'action - se trouve encore en discussion. Il devait être adopté en 2018 et présenté dans le rapport annuel à l'Assemblée générale du Haut commissariat aux réfugiés. Le retrait des Américains met sérieusement à mal la volonté de consensus espérée.
Né voici un an avec la signature, le 19 septembre 2016, à l'unanimité des 193 membres de l'Assemblée général de l'Onu de la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants, ce pacte a pour objectif d'améliorer la gestion internationale comme l'accueil ou l'aide aux retours des réfugiés et des migrants. Et c'est cette seconde partie que rejette l'administration de Donald Trump car elle la trouve "incompatible avec la souveraineté américaine" et notamment sa nouvelle politique d'immigration.
"Aucun pays n'a fait plus que les États-Unis et notre générosité perdurera. Mais, nos décisions sur les politiques d'immigration doivent toujours être prises par les Américains et les seuls Américains. Nous déciderons de la meilleure manière de contrôler nos frontières et qui sera autorisé à entrer dans notre pays", commente Nikki Haley, ambassadrice américaine aux Nations unies.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), "ce processus offre à la communauté internationale une occasion rare d’apporter une contribution déterminante à la gouvernance mondiale des migrations. Le pacte mondial, tel que l’envisage l’OIM, permettra de renforcer la coordination sur les questions multidimensionnelles de la migration internationale et servira de cadre global de coopération internationale dans le domaine de la migration et de la mobilité humaine et sur tous les aspects des migrations internationales".
Reste que ce pacte - qui devait permettre la définition d'un cadre des réponses à apporter et un programme d'action - se trouve encore en discussion. Il devait être adopté en 2018 et présenté dans le rapport annuel à l'Assemblée générale du Haut commissariat aux réfugiés. Le retrait des Américains met sérieusement à mal la volonté de consensus espérée.