
Le Conseil de sécurité de l'Onu a échoué à prononcer une condamnation de cette acte (photo : Conseil de sécurité de l'Onu)
LIBYE. Réitérant son appel à un "cessez-le-feu immédiat en Libye", Antonio Guterres a demandé, mercredi 3 juillet 2019, "une enquête indépendante sur les circonstances" de la frappe aérienne, survenue la veille tard dans la nuit, sur un hangar abritant des prisonniers migrants à Tajoura, dans la banlieue de Tripoli. Le secrétaire général de l'Onu rappelle que ses services avaient "fourni la localisation exacte du centre de détention aux parties afin d'éviter qu'il ne soit pris pour cible." Selon lui, "cet incident souligne l'urgence de fournir à tous les réfugiés et migrants un abri sûr jusqu'à ce que leurs demandes d'asile puissent être traitées ou qu'ils puissent être rapatriés en toute sécurité."
Réuni en urgence à la demande du Pérou (président en exercice en juillet), pendant deux heures, le Conseil de sécurité de l'Onu n'a pas pu adopter une condamnation, proposée par les Britanniques, à cause d'un veto des États-Unis.
Le bilan s'établit aujourd'hui à quarante-quatre morts et une centaine de blessés parmi les 120 personnes occupant le hangar 3. Ghassan Salamé, émissaire de l'Onu en Libye, a parlé d'"un carnage ignoble et sanglant".
Le gouvernement d'union nationale attribue cette attaque aux forces du maréchal Khalifa Haftar qui tentent, depuis début avril 2019, de prendre la capitale du pays.
Réuni en urgence à la demande du Pérou (président en exercice en juillet), pendant deux heures, le Conseil de sécurité de l'Onu n'a pas pu adopter une condamnation, proposée par les Britanniques, à cause d'un veto des États-Unis.
Le bilan s'établit aujourd'hui à quarante-quatre morts et une centaine de blessés parmi les 120 personnes occupant le hangar 3. Ghassan Salamé, émissaire de l'Onu en Libye, a parlé d'"un carnage ignoble et sanglant".
Le gouvernement d'union nationale attribue cette attaque aux forces du maréchal Khalifa Haftar qui tentent, depuis début avril 2019, de prendre la capitale du pays.