
Pedro Sanchez se voit contraint de remettre son mandat en jeu en covoquant de nouvelles législatives (photo : Gouvernement espagnol)
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ESPAGNE. Les Espagnols vont devoir de nouveau se choisir des députés pour la troisième fois en moins de quatre ans. Pedro Sanchez annonce en effet, vendredi 15 février 2019, que des élections législatives anticipées se dérouleront le 28 avril 2019. Cette décision résulte directement du rejet du budget 2019 du premier ministre espagnol par le Parlement espagnol, mercredi 13 février 2019.
"L’Espagne doit continuer à aller de l'avant, elle doit continuer à progresser dans la tolérance et le respect de chacun, en agissant avec modération et bon sens, et en rejetant la politique de la confrontation. Nous devons poursuivre la croissance, poursuivre la création d'emploi, la redistribution des richesses et nous devons consolider et élargir les droits et les libertés acquis au cours de ces 40 dernières années. Nous devons renforcer la cohésion sociale et la cohésion territoriale qui sont les seuls garants de l’unité de l’Espagne, qu'il nous faut préserver", déclare Pedro Sanchez, vendredi 15 février 2019, après un conseil des ministres extraordinaire.
Le socialiste (PSOE), qui a succédé à Mariano Rajoy (conservateur du Parti Populaire) en juin 2018, va dissoudre le Parlement et tenter de revenir aux commandes. Il aura du mal cependant à rééditer l'exploit de réunir la coalition hétéroclite - composée des socialistes, de la gauche radicale, des nationalistes basques et des indépendantistes catalans - qui lui avait permis de prendre le pouvoir.
En votant contre lors du scrutin sur le budget 2019, ces derniers (Parti démocrate européen catalan et Gauche républicaine de Catalogne) ont d'ailleurs fait tomber son gouvernement. Et le procès actuel à Madrid contre la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017 de douze des leurs, ne va certainement pas favoriser un nouveau rapprochement.
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Le socialiste (PSOE), qui a succédé à Mariano Rajoy (conservateur du Parti Populaire) en juin 2018, va dissoudre le Parlement et tenter de revenir aux commandes. Il aura du mal cependant à rééditer l'exploit de réunir la coalition hétéroclite - composée des socialistes, de la gauche radicale, des nationalistes basques et des indépendantistes catalans - qui lui avait permis de prendre le pouvoir.
En votant contre lors du scrutin sur le budget 2019, ces derniers (Parti démocrate européen catalan et Gauche républicaine de Catalogne) ont d'ailleurs fait tomber son gouvernement. Et le procès actuel à Madrid contre la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017 de douze des leurs, ne va certainement pas favoriser un nouveau rapprochement.