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Les Egyptiens vont élire leurs députés (photo Gouvernement égyptien)
ÉGYPTE. Dissous en juin 2012 par la Cour suprême car déclaré illégal à cause d'un vice juridique dans la loi électorale ayant régi le scrutin, le parlement égyptien va renaître à la fin de l'année 2015 annonce Ayman Abbas, président de la commission électorale. Depuis trois ans, le pouvoir législatif se trouvait provisoirement entre les mains du Conseil suprême des forces armées (CSFA).
L'ancienne Assemblée du peuple était issue des législatives de fin 2011 provoquée par la chute d'Hosni Moubarak, au lendemain de la révolution. Mohamed Morsi, président nouvellement élu, issu des Frères musulmans largement majoritaires dans l'Assemblée, avait bien tenté d'annuler cette dissolution par décret début juillet 2012. Retoqué par la Haute Cour constitutionnelle, le président fixe alors des législatives au 23 avril 2013. En mars 2013, la justice les annule à nouveau, elles sont alors repoussées à octobre 2013. Mohamed Morsi défait entre-temps par l'armée doit céder son pouvoir au général Sissi qui les prévoit pour le second trimestre de l'année 2014 puis du 21 mars au 7 mai 2015. Les législatives avaient été reportées sine die par la Cour constitutionnelle jugeant anticonstitutionnelles certaines dispositions de la loi ratifiée en décembre 2014 par le président Al-Sissi, dont le découpage des circonscriptions électorales.
Les législatives, les secondes depuis la révolution, se dérouleront donc d'octobre à décembre 2015 (scrutin mixte uninominal et liste, avec deux étapes à deux tours) avec peu de candidats d'opposition au régime d'Abdel Fattah Al-Sissi. La principale force d'opposition, les Frères musulmans (Parti Liberté et Justice) qui ont remporté tous les scrutins entre 2011 et 2013, a été classé comme mouvement terroriste par le pouvoir et ne pourra donc pas présenter de candidats.
Ces élections permettront de constituer une chambre unique de 568 députés qui prendra le nom de Chambre des députés.
L'ancienne Assemblée du peuple était issue des législatives de fin 2011 provoquée par la chute d'Hosni Moubarak, au lendemain de la révolution. Mohamed Morsi, président nouvellement élu, issu des Frères musulmans largement majoritaires dans l'Assemblée, avait bien tenté d'annuler cette dissolution par décret début juillet 2012. Retoqué par la Haute Cour constitutionnelle, le président fixe alors des législatives au 23 avril 2013. En mars 2013, la justice les annule à nouveau, elles sont alors repoussées à octobre 2013. Mohamed Morsi défait entre-temps par l'armée doit céder son pouvoir au général Sissi qui les prévoit pour le second trimestre de l'année 2014 puis du 21 mars au 7 mai 2015. Les législatives avaient été reportées sine die par la Cour constitutionnelle jugeant anticonstitutionnelles certaines dispositions de la loi ratifiée en décembre 2014 par le président Al-Sissi, dont le découpage des circonscriptions électorales.
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