
Les sommets se suivent, ici Brdo, mais les dossiers n'avancent pas, ou si peu. (photo : Union européenne)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
EUROPE. Sauf énorme surprise, le Conseil européen d'aujourd'hui (jeudi 23 juin), devrait accorder à l'Ukraine et à la Moldavie le statut de candidat à l'Union européenne. Une étape cruciale, très symbolique, mais pas déterminante pour l'adhésion. Pour Ursula von der Leyen, l'Ukraine « a déjà mis en œuvre environ 70% des règles, normes et standards de l'UE ». Mais selon la présidente de la Commission européenne, un « travail important reste à faire ».
Sept pays méditerranéens patientent déjà au portillon : la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo, l’Albanie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie et la Turquie. Plusieurs membres de l'UE, dont la France et les Pays-Bas, bloquent, ou ralentissent les processus d'adhésion pour des raisons politiques et de fonctionnement interne de l'Union.
La plus ancienne candidate, la Turquie, a déposé sa demande en 1999. Le pays semble s'éloigner chaque jour un peu plus d'une intégration en raison de la dérive dictatoriale de son Président. De plus, la Turquie refuse de reconnaître Chypre, pourtant membre de l'UE. Cette position rend impossible l'adhésion.
Même constat pour la Serbie, candidate depuis 2012, mais dont la proximité de son gouvernement et de sa population avec la Russie est devenue ces derniers mois rédhibitoire.
La Bosnie-Herzégovine et le Kosovo apparaissent eux aussi très loin du poteau d'arrivée. La demande de la Bosnie date de 2016, celle du Kosovo interviendra fin 2022. La Bosnie-Herzégovine ne bénéficie toujours pas du statut d’États candidats. L’Espagne, la Grèce, Chypre, la Slovaquie et la Roumanie n'ont jamais reconnu le Kosovo.
La course d'obstacle est toute aussi redoutable pour la Macédoine du Nord. Elle frappe à la porte de l'Europe en 2002, bénéficie du statut de candidate en 2005, mais ne reçoit l'accord de l'UE pour démarrer les négociations qu'en 2020. Elle a dû pour cela, entre autre, changer de nom. Après l’opposition de la Grèce, elle se heurte maintenant au veto de la Bulgarie.
Le Monténégro, bénéficie du statut de candidat depuis 2010, l'Albanie depuis 2014. Contrairement à beaucoup de leurs voisins, les dossiers de ces deux pays avancent dans la bonne direction, même si pour l'Albanie les négociations n'ont commencé qu'en 2020.
Sept pays méditerranéens patientent déjà au portillon : la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo, l’Albanie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie et la Turquie. Plusieurs membres de l'UE, dont la France et les Pays-Bas, bloquent, ou ralentissent les processus d'adhésion pour des raisons politiques et de fonctionnement interne de l'Union.
La plus ancienne candidate, la Turquie, a déposé sa demande en 1999. Le pays semble s'éloigner chaque jour un peu plus d'une intégration en raison de la dérive dictatoriale de son Président. De plus, la Turquie refuse de reconnaître Chypre, pourtant membre de l'UE. Cette position rend impossible l'adhésion.
Même constat pour la Serbie, candidate depuis 2012, mais dont la proximité de son gouvernement et de sa population avec la Russie est devenue ces derniers mois rédhibitoire.
La Bosnie-Herzégovine et le Kosovo apparaissent eux aussi très loin du poteau d'arrivée. La demande de la Bosnie date de 2016, celle du Kosovo interviendra fin 2022. La Bosnie-Herzégovine ne bénéficie toujours pas du statut d’États candidats. L’Espagne, la Grèce, Chypre, la Slovaquie et la Roumanie n'ont jamais reconnu le Kosovo.
La course d'obstacle est toute aussi redoutable pour la Macédoine du Nord. Elle frappe à la porte de l'Europe en 2002, bénéficie du statut de candidate en 2005, mais ne reçoit l'accord de l'UE pour démarrer les négociations qu'en 2020. Elle a dû pour cela, entre autre, changer de nom. Après l’opposition de la Grèce, elle se heurte maintenant au veto de la Bulgarie.
Le Monténégro, bénéficie du statut de candidat depuis 2010, l'Albanie depuis 2014. Contrairement à beaucoup de leurs voisins, les dossiers de ces deux pays avancent dans la bonne direction, même si pour l'Albanie les négociations n'ont commencé qu'en 2020.