
Le président par intérim Abdelkader Bensalah ne pourra pas se présenter (photo : DR)
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ALGÉRIE. Après l'annulation du précédent scrutin voici deux mois et demi faute de candidat, la date de la future élection présidentielle en Algérie était très attendue. Abdelkader Bensalah, chef de l'État par intérim depuis le retrait forcé d'Abdelaziz Bouteflika en avril 2019, a annoncé, dimanche 15 septembre 2019 au soir, que le scrutin se déroulerait le 12 décembre 2019. Il demande à ses compatriotes une "mobilisation pour faire de ce rendez-vous le point de départ du processus de renouveau de la Nation." Selon la Constitution, Abdelkader Bensalah ne pourra pas se présenter à ce poste.
Début septembre 2019, l'homme fort du pays, Ahmed Gaïd Salah, chef d'État major de l'armée algérienne, avait demandé un vote avant la fin de l'année. Et insisté pour que la date du scrutin soit donc annoncée le 15 septembre 2019. Dont acte !
Multipliant les manifestations dans la rue - la trentième hebdomadaire successive s'est tenue vendredi 13 septembre 2019 - une partie du peuple algérien refuse toute présidentielle tant que les hommes de l'ancien président Bouteflika se trouvent toujours en poste. Ils réclament notamment le départ d'Abdelkader Bensalah et d'Ahmed Gaïd Salah et l'instauration d'une gouvernance de transition pour préparer une élection démocratique.
Une autorité indépendante pour le suivi des élections va être mise en place par le pouvoir actuel. Elle sera présidée par Mohamed Chorfi, ex-ministre de la Justice. Un texte va également permettre de réviser la loi électorale.
Début septembre 2019, l'homme fort du pays, Ahmed Gaïd Salah, chef d'État major de l'armée algérienne, avait demandé un vote avant la fin de l'année. Et insisté pour que la date du scrutin soit donc annoncée le 15 septembre 2019. Dont acte !
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