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Oxfam dénonce la forte présence des banques européennes dans les paradis fiscaux (photo : Oxfam)
EUROPE. Selon Oxfam international et le réseau Fair Finance Guide international, les vingt plus grandes banques de l'Union européenne déclarent 26% de leurs bénéfices dans les paradis fiscaux mais seulement 12% de leur chiffre d'affaires et 7% de leurs salariés.
En 2015, ces bénéfices représentaient la somme de 25 mrds€ en 2015, selon l'association qui lutte contre la pauvreté dans le monde.
Ces chiffres figurent dans le nouveau rapport d'Oxfam publié samedi 25 mars 2017 sous le titre "Banques en exil : comment les grandes banques européennes profitent des paradis fiscaux".
Le document d'une cinquantaine de pages précise que ces vingt banques "déclarent au global 628 M€ dans des paradis fiscaux où elles n'ont pourtant aucun employé et 383 M€ de bénéfices sur lesquels elles ne payent pas un seul euro d'impôts... Dans les paradis fiscaux, les employés des vingt plus grandes banques européennes sont quatre fois plus productifs qu'un employé moyen au niveau global et les banques y sont deux fois plus lucratives que dans les autres pays". Oxfam relève ainsi que "pour 100€ de chiffre d'affaires, les banques européennes déclarent 42 € de bénéfices dans les paradis fiscaux contre 19 € en moyenne".
En conclusion de ce rapport, l'association indique que ces banques "délocalisent artificiellement leurs bénéfices pour réduire leur contribution fiscale, faciliter l’évasion fiscale de leurs clients ou contourner leurs obligations réglementaires".
Au premier rang de ces paradis fiscaux utilisés par les banques européennes figurent Hong-Kong, le Luxembourg et l’Irlande. Dans ce dernier pays, Oxfam a découvert que cinq banques (Société générale, UniCrédit, Santander, BBVA et RBS) dégagent plus de bénéfices que de chiffre d'affaires...
Lire l'intégralité du rapport "Banques en exil : comment les grandes banques européennes profitent des paradis fiscaux"
En 2015, ces bénéfices représentaient la somme de 25 mrds€ en 2015, selon l'association qui lutte contre la pauvreté dans le monde.
Ces chiffres figurent dans le nouveau rapport d'Oxfam publié samedi 25 mars 2017 sous le titre "Banques en exil : comment les grandes banques européennes profitent des paradis fiscaux".
Le document d'une cinquantaine de pages précise que ces vingt banques "déclarent au global 628 M€ dans des paradis fiscaux où elles n'ont pourtant aucun employé et 383 M€ de bénéfices sur lesquels elles ne payent pas un seul euro d'impôts... Dans les paradis fiscaux, les employés des vingt plus grandes banques européennes sont quatre fois plus productifs qu'un employé moyen au niveau global et les banques y sont deux fois plus lucratives que dans les autres pays". Oxfam relève ainsi que "pour 100€ de chiffre d'affaires, les banques européennes déclarent 42 € de bénéfices dans les paradis fiscaux contre 19 € en moyenne".
En conclusion de ce rapport, l'association indique que ces banques "délocalisent artificiellement leurs bénéfices pour réduire leur contribution fiscale, faciliter l’évasion fiscale de leurs clients ou contourner leurs obligations réglementaires".
Au premier rang de ces paradis fiscaux utilisés par les banques européennes figurent Hong-Kong, le Luxembourg et l’Irlande. Dans ce dernier pays, Oxfam a découvert que cinq banques (Société générale, UniCrédit, Santander, BBVA et RBS) dégagent plus de bénéfices que de chiffre d'affaires...
Lire l'intégralité du rapport "Banques en exil : comment les grandes banques européennes profitent des paradis fiscaux"