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MÉDITERRANÉE. L'Organisation Internationale du Travail (OIT) évalue à 110 mrds€ le montant annuel des profits illégaux issus du travail forcé dans le monde.
Le travail forcé se définit, selon la Convention n°29 de l’OIT, comme "tout travail ou service exigé d'un individu sous la menace d'une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert de plein gré".
Deux tiers des profits proviendraient du travail forcé résultant de l'exploitation sexuelle (72,7 mrds€) et le reste se répartit entre l'agriculture, le travail domestique et d'autres activités économiques forcées (environ 37,3 mrds€). 55% des victimes sont des femmes et des filles, souligne l'OIT.
Si la majeure partie des profits est générée en Asie (38 mrds€), les économies développées et l'Union européenne ne sont pas en reste, en enregistrant des profits annuels de près de 34,5 mrds€. 13,2 mrds€ de profits illégaux proviendraient de l'Europe centrale, du sud-est et de la Communauté des États indépendants tandis que 6,2 mrds€ viendraient du Moyen-Orient et 9,6 mrds€ d'Afrique.
L'OIT note que de nombreux travailleurs asiatiques viennent au Moyen-Orient pour fournir de la main-d’œuvre dans les domaines de la construction, de la fabrication, de l'exploitation minière et des services publics.
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