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ALGÉRIE. Le trafic de carburant entre l'Algérie et ses voisins d'Afrique du Nord représente un manque à gagner de deux mrds$ (1,86 mrd€) pour le pays, a indiqué le 5 janvier 2016 un haut responsable algérien.
"Nous arrosons l'Afrique du Nord avec plus de 2 mrds$ d'hydrocarbures, de diesel et d'essence", a déclaré à la presse Ahmed Ouyahia chef de cabinet du président Abdelaziz Bouteflika.
L'Etat importe annuellement pour 5 mrds$ (4,65 mrds€) de gazole pour le revendre nettement moins cher, selon la même source.
En Algérie, le litre de gazole est vendu, après les hausses mises en place le 1er janvier 2016, 18,76 dinars (0,17€) contre près d’1 € au Maroc et 0,7 € en Tunisie.
Le pays, dépendant des hydrocarbures, a perdu près de 50% de ses revenus en 2015 après la chute des prix de l’or noir.
En outre, le ministre algérien de l’Intérieur, Nourredine Bedoui, a affirmé le même jour que le manque à gagner lié à la contrebande (carburant et produits alimentaires) dépassait les 3 mrds$ (2,79 mrds€).
"Les produits favoris de la contrebande sont soutenus à 100 % par l'Etat et sont destinés à l'origine aux classes sociales vulnérables et moyennes", a souligné le ministre cité par l’agence APS.
Il a ajouté que l'Etat algérien "met les phénomènes de contrebande et de terrorisme au même niveau" précisant que "le terrorisme détruit les sociétés et la contrebande leurs économies".
"Nous arrosons l'Afrique du Nord avec plus de 2 mrds$ d'hydrocarbures, de diesel et d'essence", a déclaré à la presse Ahmed Ouyahia chef de cabinet du président Abdelaziz Bouteflika.
L'Etat importe annuellement pour 5 mrds$ (4,65 mrds€) de gazole pour le revendre nettement moins cher, selon la même source.
En Algérie, le litre de gazole est vendu, après les hausses mises en place le 1er janvier 2016, 18,76 dinars (0,17€) contre près d’1 € au Maroc et 0,7 € en Tunisie.
Le pays, dépendant des hydrocarbures, a perdu près de 50% de ses revenus en 2015 après la chute des prix de l’or noir.
En outre, le ministre algérien de l’Intérieur, Nourredine Bedoui, a affirmé le même jour que le manque à gagner lié à la contrebande (carburant et produits alimentaires) dépassait les 3 mrds$ (2,79 mrds€).
"Les produits favoris de la contrebande sont soutenus à 100 % par l'Etat et sont destinés à l'origine aux classes sociales vulnérables et moyennes", a souligné le ministre cité par l’agence APS.
Il a ajouté que l'Etat algérien "met les phénomènes de contrebande et de terrorisme au même niveau" précisant que "le terrorisme détruit les sociétés et la contrebande leurs économies".