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ÉGYPTE. Selon le premier ministre égyptien, le taux de croissance du PIB de l’Égypte atteindra 5,4% pour 2017/2018 (juillet à juin). Il s'agit du meilleur chiffre enregistré depuis dix ans. L'année dernière, l’Égypte affichait un taux de + 4,2% (2% en 2013/2014). Le retour des touristes (+50% en 2017, +83% au premier trimestre 2018) explique en partie cette performance, ainsi que l'augmentation des recettes du canal de Suez (+12%) et la progression des fonds envoyés à leurs familles par la diaspora égyptienne.
Cet afflux de devises a permis à l’Égypte de regarnir ses réserves, passées de 17 milliards de dollars en 2013 à 44 milliards en 2018. Le gouvernement table sur une poursuite de l’accélération de l'économie du pays, avec un taux de croissance attendu en 2018/2019 de 8%.
L’Égypte vit sous perfusion depuis plusieurs années, notamment grâce à des aides de l'Arabie Saoudite. Le pays a également demandé et obtenu du FMI un prêt de 12 milliards de dollars. Mais il doit appliquer en échange une politique libérale drastique qui a plongé une partie de la population dans la misère et fait exploser l'inflation (30% en 2017).
Cet afflux de devises a permis à l’Égypte de regarnir ses réserves, passées de 17 milliards de dollars en 2013 à 44 milliards en 2018. Le gouvernement table sur une poursuite de l’accélération de l'économie du pays, avec un taux de croissance attendu en 2018/2019 de 8%.
L’Égypte vit sous perfusion depuis plusieurs années, notamment grâce à des aides de l'Arabie Saoudite. Le pays a également demandé et obtenu du FMI un prêt de 12 milliards de dollars. Mais il doit appliquer en échange une politique libérale drastique qui a plongé une partie de la population dans la misère et fait exploser l'inflation (30% en 2017).
Des réformes bien engagées selon le FMI

Une repression féroce pour contenir l'agitation sociale. Photo Amnesti International/MAHMOUD KHALED.
L’Égypte a créée une nouvelle taxe sur la valeur ajoutée et a réduit ses subventions aux produits de première nécessité. Avec comme résultat des augmentations spectaculaires : + 45% pour l'eau, + 300% pour le métro, + 26% pour l'électricité, +35 à 50% pour le carburant... De nombreux produits alimentaires ont vu leur prix doubler (riz, poulet, sucre...). Pour éviter une explosion sociale, le gouvernement tient d'une main de fer le pays, avec l'aide de pays comme la France.
Le 29 juin 2018, le FMI à débloqué un versement de 2 milliards de dollars tout en saluant la bonne application des réformes exigées. L’Égypte a donc déjà reçu 8 milliards de dollars et doit encore se voir alloué 4 milliards.
Le pays souffre aujourd'hui d'un taux de chômage de 10,6%, d'une inflation de 11% et d'une dette publique égale à 103% de son PIB.
Lire aussi : La BEI investit 1,8 mrd€ pour mieux intégrer les réfugiés au Sud de la Méditerranée
Le 29 juin 2018, le FMI à débloqué un versement de 2 milliards de dollars tout en saluant la bonne application des réformes exigées. L’Égypte a donc déjà reçu 8 milliards de dollars et doit encore se voir alloué 4 milliards.
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