
Le Printemps arabe a eu un impact majeur sur la fréquentation touristique en Egypte. (Photo F. Dubessy)
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182 millions de touristes ont choisi de poser leurs valises en Méditerranée en 2011, faisant de cette région la première destination au monde pour les vacances avec 18% de parts de marché et près de 176 milliards d’euros de recettes.
Le tourisme génère à lui seul 10 à 15% du PIB et 11% des emplois dans les pays du bassin méditerranéen. Il favorise également l’emploi chez les femmes et les jeunes, catégories les plus touchées par le chômage.
Ces quelques chiffres sont tirés du rapport Femise, FEM 35-04 intitulé : « L’industrie du tourisme comme moteur de la croissance induite par les exportations et le développement social : analyse de ses principales caractéristiques et perspectives d’avenir pour les pays du bassin méditerranéen ».
Au lendemain des événements du printemps arabe et dans un contexte international fragilisé par la persistance de la crise internationale, les économistes soulignent le rôle de ces industries compétitives qui dynamisent de nombreux secteurs d’activité (construction, services culturels, activités sportives…).
« Les activités touristiques attirent de nouveaux revenus, maintiennent l’ouverture des pays ainsi que leur richesse culturelle. Elles contribuent à diminuer la pauvreté et participent à la création d’infrastructures, renforçant ainsi la cohésion sociale et la stabilité du pays d’accueil », notent les économistes.
Ils passent au crible les habitudes des touristes se rendant en Turquie, en Égypte et en Espagne. Cette dernière destination ayant bénéficié d’un report de la clientèle destinée à la Tunisie, en perte de vitesse compte tenu de l’insuffisance sécuritaire.
Le boom touristique entre 1990 et 2007 a permis la création de plus de 800 000 emplois en Espagne et près de 400 000 en Turquie. Au moment de la crise, l’ajustement de ces deux pays a été de moindre importance qu’en Égypte avec « un impact majeur au Caire ».
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Au lendemain des événements du printemps arabe et dans un contexte international fragilisé par la persistance de la crise internationale, les économistes soulignent le rôle de ces industries compétitives qui dynamisent de nombreux secteurs d’activité (construction, services culturels, activités sportives…).
« Les activités touristiques attirent de nouveaux revenus, maintiennent l’ouverture des pays ainsi que leur richesse culturelle. Elles contribuent à diminuer la pauvreté et participent à la création d’infrastructures, renforçant ainsi la cohésion sociale et la stabilité du pays d’accueil », notent les économistes.
Ils passent au crible les habitudes des touristes se rendant en Turquie, en Égypte et en Espagne. Cette dernière destination ayant bénéficié d’un report de la clientèle destinée à la Tunisie, en perte de vitesse compte tenu de l’insuffisance sécuritaire.
Le boom touristique entre 1990 et 2007 a permis la création de plus de 800 000 emplois en Espagne et près de 400 000 en Turquie. Au moment de la crise, l’ajustement de ces deux pays a été de moindre importance qu’en Égypte avec « un impact majeur au Caire ».

L’impact des restrictions sur les visas semble réduire le total des arrivées de 20 à 30%. (Photo Nina Hubinet)
Nouveaux produits touristiques
Les auteurs pointent du doigt la nécessité de développer de nouveaux produits touristiques générateurs de valeur ajoutée tels que le tourisme médical, le sport ou encore les activités urbaines et rurales. Certaines d’entre elles contribuent à l’augmentation des dépenses journalières. C’est notamment le cas des casinos, de la pratique du golf, de la gastronomie ou les événements sportifs.
De plus, les liens historiques, sociaux ainsi que les relations diplomatiques entre le pays d’origine des touristes et le pays de destination jouent un rôle de premier plan. « L’impact des restrictions sur les visas semble réduire le total des arrivées de 20 à 30% », note encore le rapport qui démontre l’interdépendance entre politique et tourisme.
English version
Article réalisé en partenariat avec le Femise
De plus, les liens historiques, sociaux ainsi que les relations diplomatiques entre le pays d’origine des touristes et le pays de destination jouent un rôle de premier plan. « L’impact des restrictions sur les visas semble réduire le total des arrivées de 20 à 30% », note encore le rapport qui démontre l’interdépendance entre politique et tourisme.
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