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L'UGTT a été à la pointe des manifestations provoquant le départ de Ben Ali (photo UGTT)
TUNISIE. L'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) réclame au gouvernement de transition des négociations rapides pour mettre fin aux manifestations qui se poursuivent dans le pays.
Une réponse à Foued Mebazaa, président par intérim, qui annonçait la veille l'ouverture de négociations à l'échelle nationale prochainement.
"Il est de l'intérêt du gouvernement d'engager rapidement des négociations avec la centrale syndicale car, la situation sociale est explosive" affirme Abid Briki, un des responsables de l'UGTT, à l'AFP.
A l'origine des grèves qui ont conduit au départ de Zine El-Abidine Ben Ali, le syndicat aurait de plus en plus de mal à contrôler ses troupes et réclame donc "la titularisation des centaines de milliers de contractuels qu'il faut intégrer dans les entreprises" et une "réforme radicale de la législation du travail.".
L'UGTT avait refusé de participer au gouvernement de transition mais avait validé le choix de Mohammed Ghannouchi comme premier ministre ainsi que son équipe (lire : Le syndicat UGTT ne participera pas au prochain gouvernement tunisien).
Le syndicat doit aussi faire face pour la première fois de son histoire à un concurrent, avec la création le 1er février 2011 de la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT) dirigée par Habib Guiza, un ancien de l'UGTT.
La CGTT tire son nom du premier syndicat tunisien né en 1925 et vite dissous par les autorités coloniales.