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FRANCE. La société Menta a conclu, mercredi 2 février 2022, un accord de financement d'un montant de 7,5 M€, réparti en deux tranches de 3,75 M€, avec la Banque européenne d'Investissement (BEI).
Basé à Sophia-Antipolis (Valbonne dans les Alpes-Maritimes), ce spécialiste des semi-conducteurs reprogrammables regroupe tous les composants d'un ordinateur sur une seule puce grâce aux eFPGA (Embedded Field Programmable Gate Array), des circuits intégrés composés d’un réseau de cellules programmables utilisés pour les "Systems on a Chip" (systèmes sur puces optimisés) ou SoC.
Menta en est un pionnier européen et le seul au monde dans cette industrie à proposer la technologie révolutionnaire des eFPGA "soft IP" offrant aux ingénieurs "la possibilité de disposer d’une technologie flexible, sécurisée, de haute performance et à faible consommation d’énergie", indique un communiqué. Ces eFPGA maison sont utilisés "par les applications d'intelligence artificielle ayant des exigences importantes en matière de puissance de traitement, d'efficacité énergétique, et dont les algorithmes évoluent constamment".
Pour Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI, "il s’agit d’un domaine critique pour l’autonomie stratégique européenne, indispensable au bon fonctionnement et à la compétitivité d’un grand nombre d’activités qui dépendent de leurs approvisionnements en puces. La banque publique de l’UE est pleinement dans son rôle en finançant le développement des entreprises très prometteuses comme Menta, dont les technologies peuvent permettre à l’Europe de se placer aux avant-postes d’un secteur en constante évolution."
Basé à Sophia-Antipolis (Valbonne dans les Alpes-Maritimes), ce spécialiste des semi-conducteurs reprogrammables regroupe tous les composants d'un ordinateur sur une seule puce grâce aux eFPGA (Embedded Field Programmable Gate Array), des circuits intégrés composés d’un réseau de cellules programmables utilisés pour les "Systems on a Chip" (systèmes sur puces optimisés) ou SoC.
Menta en est un pionnier européen et le seul au monde dans cette industrie à proposer la technologie révolutionnaire des eFPGA "soft IP" offrant aux ingénieurs "la possibilité de disposer d’une technologie flexible, sécurisée, de haute performance et à faible consommation d’énergie", indique un communiqué. Ces eFPGA maison sont utilisés "par les applications d'intelligence artificielle ayant des exigences importantes en matière de puissance de traitement, d'efficacité énergétique, et dont les algorithmes évoluent constamment".
Pour Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI, "il s’agit d’un domaine critique pour l’autonomie stratégique européenne, indispensable au bon fonctionnement et à la compétitivité d’un grand nombre d’activités qui dépendent de leurs approvisionnements en puces. La banque publique de l’UE est pleinement dans son rôle en finançant le développement des entreprises très prometteuses comme Menta, dont les technologies peuvent permettre à l’Europe de se placer aux avant-postes d’un secteur en constante évolution."
Sauvegarde d'une quarantaine d'emplois dans l'UE
La start-up azuréenne entend accélérer la commercialisation de ses produits et services innovants grâce à ce prêt de la BEI. Cette enveloppe va également permettre de maintenir une quarantaine de postes en équivalent temps plein sur le territoire de l'Union européenne. "Alors que les chaînes d’approvisionnement de composants sont très lourdement perturbées, l’Europe a l’opportunité de relocaliser sur son sol une partie de la production de semi-conducteurs. Les technologies et solutions uniques 100 % françaises développées par Menta peuvent permettre d’installer l’Europe comme chef de file sur ce secteur stratégique et créer une véritable chaîne d’approvisionnement européenne de micropuces", commente la BEI.
Vincent Markus, président de Menta, se félicite de ce financement qui intervient "dans le contexte d’une forte tension industrielle à l’échelle mondiale, et qui pèse sur les capacités de production de nombreux secteurs, cette opération valide notre modèle industriel et va nous permettre d’accélérer notre développement."
L'entreprise travaille notamment pour Thales Alenia Space, la Direction générale de l'Armement (DGA) et le programme EDA-SoC de l'Agence européenne de défense (AED-EDA). Elle appartient également au consortium European Processor Initiative (EPI), créé en décembre 2018 et qui regroupe vingt-huit partenaires de dix pays de l'Union européenne.
Vincent Markus, président de Menta, se félicite de ce financement qui intervient "dans le contexte d’une forte tension industrielle à l’échelle mondiale, et qui pèse sur les capacités de production de nombreux secteurs, cette opération valide notre modèle industriel et va nous permettre d’accélérer notre développement."
L'entreprise travaille notamment pour Thales Alenia Space, la Direction générale de l'Armement (DGA) et le programme EDA-SoC de l'Agence européenne de défense (AED-EDA). Elle appartient également au consortium European Processor Initiative (EPI), créé en décembre 2018 et qui regroupe vingt-huit partenaires de dix pays de l'Union européenne.