Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
LIBYE. Jeudi 14 avril 2011, plusieurs raids aériens de l'Otan ont frappé la capitale libyenne Tripoli. Des attaques qui se poursuivent alors que plusieurs voix dans la communauté internationale demandent l'arrêt des frappes aériennes.
La journée a d'ailleurs encore été très chargée sur le front avec des combats entre les forces régulières et les forces d'opposition à Misrata (200 km à l'est de Tripoli) dont le port est toujours détenu par les insurgés. Les bombardements auraient fait treize morts.
Même scénario à Ajdabiya où l'opposition a repris la ville mercredi 13 avril 2011. Elle bénéficie désormais de l'appui aérien de l'Otan.
En coulisses, trois réunions importantes se sont tenues jeudi 14 avril 2011 avec comme thématique la Libye. La première à Berlin entre les ministres de la défense de l'Otan, la seconde à Doha avec les pays de la Ligue arabe et la dernière à Sanya (Chine) autour des puissances émergentes (Brésil, Russie,Inde, Chine et Afrique du sud). Et les avis divergent.
L'Otan sous l'impulsion de la France et de la Grande-Bretagne entend poursuivre ses raids aériens et demande plus d'avions alors que l'Espagne refuse d'accroître sa participation.
Les pays arabes insistent sur la nécessité de fournir aux forces de l'opposition, maîtres de l'est de la Libye, des armes. Tandis que les BRICS militent pour une cessation des frappes aériennes occidentales et condamnent dans un communiqué les bombardements.
Un mécanisme financier temporaire au Conseil national de transition (CNT) qui représente l'opposition à Benghazi, va être mis en place conjointement avec les pays de l'Otan et une vingtaine de nations arabes et africaines. Pour alimenter ce fonds international, décidé lors de la réunion de Doha mercredi 13 avril 2011, ces pays pourraient puiser dans les quelques 100 mrds$ (69 mrds€) d'avoirs du régime libyen placés à l'étranger.