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EUROPE DU SUD / MENA. Le solaire progresse dans le monde, mais décline en Europe, selon le dernier rapport de l’European Photovoltaic Industry Association (EPIA), l’organisme qui réunit les industriels européens de la filière solaire.
Avec 38,3 GW de nouvelles installations dans le monde (ce qui porte les capacités installées à 138,9 GW), 2013 fait mieux que 2012 (+ 30 GW).
Sauf en Europe qui, avec 11 GW de capacités supplémentaires, fait moins bien qu’en 2012 (+ 17,7 GW) et qu’en 2011 (+ 22,4 GW).
« L'Europe représentait 74 % des nouvelles installations photovoltaïques dans le monde en 2011, 55 % en 2012 et seulement 29 % en 2013 », indiquent les trois auteurs de l’étude, Gaëtan Masson, Sinead Orlandi et Manoël Rekinger.
Traditionnellement en pointe, l’Europe du Sud déçoit et décroit. L'Italie, qui avait installé 9,3 GW en 2013, a baissé à 1,4 GW. En un an, la France est passée de 1,1 GW à 0,61 GW.
Quant à la Grèce, qui a légèrement progressé (+ 1,04 GW, contre 0,91 GW en 2012), les perspectives pour 2014 ne rassurent pas en dépit des meilleures conditions d’ensoleillement d’Europe.
Le rapport explique ces mauvais résultats par le contre-coup des années d’euphorie, cas de l’Italie dont plus de 7,5 % de l'électricité provient du photovoltaïque, contre 3 % en moyenne en Europe.
Mais aussi par la crise qui crée des surcapacités comme en Espagne (+ 0 ,12 GW seulement en 2013) et anesthésie les investisseurs, notamment en France, pays en plus soumis à une réglementation changeante.
Avec 38,3 GW de nouvelles installations dans le monde (ce qui porte les capacités installées à 138,9 GW), 2013 fait mieux que 2012 (+ 30 GW).
Sauf en Europe qui, avec 11 GW de capacités supplémentaires, fait moins bien qu’en 2012 (+ 17,7 GW) et qu’en 2011 (+ 22,4 GW).
« L'Europe représentait 74 % des nouvelles installations photovoltaïques dans le monde en 2011, 55 % en 2012 et seulement 29 % en 2013 », indiquent les trois auteurs de l’étude, Gaëtan Masson, Sinead Orlandi et Manoël Rekinger.
Traditionnellement en pointe, l’Europe du Sud déçoit et décroit. L'Italie, qui avait installé 9,3 GW en 2013, a baissé à 1,4 GW. En un an, la France est passée de 1,1 GW à 0,61 GW.
Quant à la Grèce, qui a légèrement progressé (+ 1,04 GW, contre 0,91 GW en 2012), les perspectives pour 2014 ne rassurent pas en dépit des meilleures conditions d’ensoleillement d’Europe.
Le rapport explique ces mauvais résultats par le contre-coup des années d’euphorie, cas de l’Italie dont plus de 7,5 % de l'électricité provient du photovoltaïque, contre 3 % en moyenne en Europe.
Mais aussi par la crise qui crée des surcapacités comme en Espagne (+ 0 ,12 GW seulement en 2013) et anesthésie les investisseurs, notamment en France, pays en plus soumis à une réglementation changeante.

La centrale de Larissa, en Grèce (photo Aktor)
L’avenir… au sud !
Pour l’avenir, l’EPIA compte sur les marchés encore peu exploités, comme le Portugal, la Croatie ou la Turquie, pour conserver une dynamique d’installation, ainsi qu’au réveil de la France ou même de l’Espagne en cas de meilleure connexion des réseaux à l’intérieur de l’espace européen.
Sur la rive sud, à l’inverse de ce qui se passe en Asie-Pacifique, le photovoltaïque reste atone, à l’exception peut-être d’Israël (+ 0,42 MW en 2013). Le rapport note cependant que « la région Moyen-Orient et Afrique du Nord dispose d’un fort potentiel pour le moyen terme ».
Selon les prévisions de l’EPIA, les parts de marché de la région MENA dans le domaine du solaire devraient ainsi passer de 2 ou 3 % en 2013 à 7 ou 10 % en 2018. L’avenir du solaire, et des énergies renouvelables, comme l'indique un rapport du cabinet EY, c’est donc au sud que cela se passe !
Sur la rive sud, à l’inverse de ce qui se passe en Asie-Pacifique, le photovoltaïque reste atone, à l’exception peut-être d’Israël (+ 0,42 MW en 2013). Le rapport note cependant que « la région Moyen-Orient et Afrique du Nord dispose d’un fort potentiel pour le moyen terme ».
Selon les prévisions de l’EPIA, les parts de marché de la région MENA dans le domaine du solaire devraient ainsi passer de 2 ou 3 % en 2013 à 7 ou 10 % en 2018. L’avenir du solaire, et des énergies renouvelables, comme l'indique un rapport du cabinet EY, c’est donc au sud que cela se passe !