Voir aussi
-
Eni acquiert les activités de BP en Algérie
-
Abdoulaye Bathily devient le nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu en Libye
-
Europlasma s'engage dans le traitement en France des déchets d'amiante algériens
-
L'Algérie demande des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario
-
La France et la Tunisie s'accordent pour normaliser la délivrance des visas

L’inflation de l’ordre de 5,6% pourrait faire perdre le sourire aux membres de la Tripartite (photo DR)
ALGERIE. La réunion de la Tripartite qui regroupe le gouvernement algérien, les syndicats patronaux et l’unique centrale syndicale de salariés, l’Union générale des travailleurs (UGTA), a décidé dans la nuit du 2 au 3 décembre 2009 une réévaluation du Salaire national minimum garanti (SNMG) de l’ordre de 25%.
Dès le 1er janvier 2010, le SNMG passera de 12 000(110€) à 15 000 DZD(135,5€) , soit une augmentation de 3 000 DZD(27,5€).
Des négociations de branche et d’entreprises devraient suivre d’ici un mois en vue d’ajuster les grilles de salaires correspondantes sur cette décision.
L’Etat, en tant qu’employeur, mènera de son côté des négociations dans la Fonction publique.
Négociera-t-il alors avec les syndicats autonomes, largement majoritaires dans la Fonction publique ?
Les pouvoirs publics se refusent en tout cas, jusqu’à aujourd’hui, à inviter ces organisations pourtant largement représentatives, aux travaux de la Tripartite en tant que partenaires sociaux à part entière, aux côtés de l’UGTA.
Dès le 1er janvier 2010, le SNMG passera de 12 000(110€) à 15 000 DZD(135,5€) , soit une augmentation de 3 000 DZD(27,5€).
Des négociations de branche et d’entreprises devraient suivre d’ici un mois en vue d’ajuster les grilles de salaires correspondantes sur cette décision.
L’Etat, en tant qu’employeur, mènera de son côté des négociations dans la Fonction publique.
Négociera-t-il alors avec les syndicats autonomes, largement majoritaires dans la Fonction publique ?
Les pouvoirs publics se refusent en tout cas, jusqu’à aujourd’hui, à inviter ces organisations pourtant largement représentatives, aux travaux de la Tripartite en tant que partenaires sociaux à part entière, aux côtés de l’UGTA.

Les pouvoirs publics se refusent à inviter pleinement les autonomes, pourtant largement représentatifs, aux travaux de la Tripartite, aux côtés de l’UGTA et de son patron, Abdelmadjid Sidi Saïd (photo DR)
Suppression de la retraite anticipée
La Tripartite a décidé par ailleurs que le paiement des allocations familiales des entreprises privées resterait provisoirement à la charge de l’Etat alors que les départs en retraite anticipée avant 65 ans ont été supprimés.
Du côté des entreprises, aucune nouvelle baisse fiscale ou de charges sociales n’a été annoncée.
Quant au paiement par Crédit documentaire (Credoc) qui avait fait couler tant d’encre, depuis sa promulgation comme seul mode de règlement des importations à l’occasion de la loi de Finances complémentaire (LFC) 2009, il fera l’objet de facilitations au cas par cas au profit des entreprises productives qui importent leurs intrants.
Intervenant sur les ondes de la radio publique Alger Chaîne 3 pour commenter les résultats de cette rencontre gouvernement-patronat-syndicat, l’économiste Mustapha Mekkidèche, actuel vice-président du Conseil économique et social (CNES), l’a jugée conséquente.
Il a toutefois mis en garde contre un dérapage de l’inflation, actuellement de l’ordre de 5,6%, qui pourrait annihiler les efforts consentis en matière d’augmentation de salaires.
D’une façon générale, il a considéré que le gouvernement avait fait preuve de pragmatisme.
En conclusion, il a déclaré qu’il fallait impérativement accroitre la productivité et la compétitivité des entreprises.
Lire aussi: La loi de Finances algérienne baisse les impôts et relève les minimas sociaux
et Une nouvelle politique économique algérienne
Du côté des entreprises, aucune nouvelle baisse fiscale ou de charges sociales n’a été annoncée.
Quant au paiement par Crédit documentaire (Credoc) qui avait fait couler tant d’encre, depuis sa promulgation comme seul mode de règlement des importations à l’occasion de la loi de Finances complémentaire (LFC) 2009, il fera l’objet de facilitations au cas par cas au profit des entreprises productives qui importent leurs intrants.
Intervenant sur les ondes de la radio publique Alger Chaîne 3 pour commenter les résultats de cette rencontre gouvernement-patronat-syndicat, l’économiste Mustapha Mekkidèche, actuel vice-président du Conseil économique et social (CNES), l’a jugée conséquente.
Il a toutefois mis en garde contre un dérapage de l’inflation, actuellement de l’ordre de 5,6%, qui pourrait annihiler les efforts consentis en matière d’augmentation de salaires.
D’une façon générale, il a considéré que le gouvernement avait fait preuve de pragmatisme.
En conclusion, il a déclaré qu’il fallait impérativement accroitre la productivité et la compétitivité des entreprises.
Lire aussi: La loi de Finances algérienne baisse les impôts et relève les minimas sociaux
et Une nouvelle politique économique algérienne