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Avec la perspective du Brexit, Gibraltar se trouve de plus en plus isolé au sein de l'Espagne (photo : gouvernement de Gibraltar)
GIBRALTAR / ESPAGNE. Le gouvernement de Gibraltar dénonce la résolution du Parlement européen, votée mercredi 5 avril 2017 à Strasbourg, sur les conditions de la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne.
Ce texte aurait pu bénéficier de trois amendements concernant cette enclave britannique de 32 000 habitants mais, comme l'indique Joseph Garcia, chef adjoint du gouvernement de Gibraltar, lors d'une interview sur la chaîne de télévision locale GBC mardi 5 avril 2015, "malheureusement, aucun des amendements pertinents déposés n'a été adopté car si 209 députés européens soutenait l'inclusion de Gibraltar dans cette résolution, 440 ont voté contre." Il affirme que les députés espagnols ont fait pression sur les principaux partis du Parlement européen pour qu'aucun amendement ne soit posé. Le cas irlandais est lui par contre évoqué dans ce texte.
Les autorités locales se plaignent également d'un renforcement, qualifié d'"inacceptable", des contrôles aux frontières par la police espagnole. "L'Espagne a toujours utilisé les files d'attente comme une arme politique contre Gibraltar depuis le premier jour de l'ouverture de la frontière", commente Joseph Garcia.
L'Espagne revendique désormais ce territoire qu'elle avait cédé "à perpétuité" en 1713 lors du traité d'Utrecht à la couronne britannique.
Lire aussi : La possibilité d'un Brexit ébranle le rocher de Gibraltar
Ce texte aurait pu bénéficier de trois amendements concernant cette enclave britannique de 32 000 habitants mais, comme l'indique Joseph Garcia, chef adjoint du gouvernement de Gibraltar, lors d'une interview sur la chaîne de télévision locale GBC mardi 5 avril 2015, "malheureusement, aucun des amendements pertinents déposés n'a été adopté car si 209 députés européens soutenait l'inclusion de Gibraltar dans cette résolution, 440 ont voté contre." Il affirme que les députés espagnols ont fait pression sur les principaux partis du Parlement européen pour qu'aucun amendement ne soit posé. Le cas irlandais est lui par contre évoqué dans ce texte.
Les autorités locales se plaignent également d'un renforcement, qualifié d'"inacceptable", des contrôles aux frontières par la police espagnole. "L'Espagne a toujours utilisé les files d'attente comme une arme politique contre Gibraltar depuis le premier jour de l'ouverture de la frontière", commente Joseph Garcia.
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